#BP La « Rétro 2015/2016 » de Loïc alias PSGRocks
Nous vous proposons depuis plusieurs mois d’être un « Blogueur Parisien » (lire ici), Loïc alias PSGRocks nous propose un récapitulatif et bilan de la saison passée avant le début de celle-ci, ce soir.
La saison 2015-2016 à peine bouclée, l’exercice suivant démarrait déjà. Et violemment ! Nasser, non-content ou poussé par des forces extérieurs, se pressa de mettre la pression sur Laurent Blanc après l’avoir soutenu jusqu’à son dernier match, un Classico en finale de Coupe de France entre un Paris surpuissant en France et un OM à la dérive qui pour notre plus grand bonheur ne semble pas prêt à s’en remettre. Lorsque j’avais écrit ce résumé la saison dernière, j’avais écrit que « tout le monde a vite oublié cette saison, parlant déjà du mercato, de Di Maria et du Fair-Play Financier ». La saison 2015-2016, moins historique que la précédente restera elle probablement dans les mémoires comme celle d’une transition importante malgré de nombreux succès nationaux. A l’heure où l’instantané fait le buzz, où à peine une information donnée, elle est invalidée, posons-nous deux minutes et regardons dans le rétroviseur cette saison définitivement pas comme les autres. Et redécouvrons ensemble cette saison d’une manière un peu différente de d’habitude.
1/ Les moments clés de la saison
a) Monaco-PSG (30/08)
Comme un symbole. Pour la première
fois depuis près de dix ans, Paris a gagné son premier match de
championnat, contre Lille avec un raid de Lucas au milieu de la
nuit. Il a ensuite enchaîné contre le Gazélec et Montpellier et
c’est (déjà) en leader qu’il se déplace en Principauté, reconnu par
tous comme le principal concurrent de la saison parisienne. Le
match est à sens-unique, Paris écrase l’ASM, 3-0. A ce moment là,
on se dit (et à raison) que rien n’empêchera le PSG de faire un
nouveau quadruplé. Et c’est ce qu’il se passa. Une archi-domination
sur la Ligue 1. Record de points en championnat explosé, record de
buts encaissés, 31 points d’avance, deux coupes, un Trophée des
Champions et un championnat. Sans partage ! Et tenez-vous bien
car je vais avoir un petit moment d’égarement, pour ces succès
nationaux, merci Blanc (pas dit que je reste dans la secte après
ceci). Ce match comme un symbole aussi avec un Di Maria grande
classe délivrant à son Pocho une « merveille de passe
décisive » qui en appellera d’autres au terme de sa première
saison réussie en capitale. Ce match à lui seul résume une mainmise
totale et jamais contestée sur la France du football.
b) 12/04 ;
19h45
19h45 ??? Oui, 19h45 ! Pas
une minute de moins, peut-être trois de plus. Il faut être précis
comme une horloge suisse. L’heure de l’annonce, l’heure de
l’incompréhension. Ce mardi-là, l’adrénaline monte et monte encore.
A l’Eithad Stadium, Paris doit se qualifier. L’aller a laissé des
regrets, entre deux face-à-face ratés d’Ibra ou un centre à priori
facile à faire de Matuidi qui s’est comme par magie envolé dans les
nuages. Place au retour donc et malgré mon optimisme, la
composition annoncée à 19h45 me laisse dubitative. On doit gagner,
Blanc répond avec un 352 (depuis réhabilité par Conte). Pas moins
de cinq défenseurs ajoutés à deux milieux à vocation plutôt
défensive. La présence d’Aurier est de nouveau une aberration.
Préféré injustement à Marquinhos à l’aller où il fut aussi
brouillon qu’hasardeux et donc inutile au possible, le voilà à
nouveau sur le terrain forçant Van Der Wiel à un rôle étonnant
d’ailier. Mais bon, top 3 mondial, que voulez-vous, ça doit jouer
les plus grands matchs ! Le match est un désastre, Paris
déjoue, se prend un but de « ce diable » de De Bruyne et
rentre bredouille à la maison. Comme dirait Nasser :
« Deux heures avant le match retour à Manchester, je savais
qu’on allait perdre. Je ne sentais pas les joueurs et je l’ai dit à
un membre du staff. Ils n’étaient pas prêts au combat. On a perdu
avant de jouer. A qui la faute ? Cela ne doit plus se
reproduire. » Catastrophe collective, de l’entraineur aux
joueurs.
c) 3/06
Je dois bien avouer avoir pas mal
hésité pour choisir ce troisième moment. Officiellement, la saison
s’est terminé par une victoire au Stade de France contre l’OMdr le
21 mai. Pourtant, je persisterai à dire que cette journée du 3 juin
fait partie de la saison 2015-2016. Elle en marquera presque la fin
même. Et puisque mon résumé de l’an dernier s’était fait en aout,
on va partir sur le principe qu’une saison dure un an. Mais
venons-en aux faits. A la surprise générale et alors qu’il l’avait
confirmé après ce fameux Classico au Stade de France, Nasser
accable Celui-Dont-on-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Et ce n’est pas
moi qui le dit, c’est Nasser qui dans son interview y fait allusion
sans jamais le nommer. Ce moment marque une transition certaine
entre une saison 2015-2016 marqué par « une sentiment
d’échec », dixit Nasser et la saison 2016-2017, marquée à
l’aube de celle-ci par de grands espoirs. Interview importantissime
dans une phase de transition et qui permet au club d’à nouveau
Dream Bigger.
Voici, selon moi, les trois
évènements les plus décisifs de cette saison réussie nationalement,
raté continentalement. Pas tant dans le résultat, surtout dans la
manière. Alors bien sûr j’aurais pu parler d’autres matchs, bien
plus marquants émotionnellement (dans l’ordre, le retour à Stamford
Bridge, le match de poules contre le Real, la démonstration à
Troyes) mais ces moments n’étaient pas autant décisif ou
symboliques de cette saison, dans mon esprit. Libre à vous de
penser le contraire !
2/ Le tweet de la saison
Parce que Blanc a surpris et que Nasser lui-même a considéré la saison comme un « échec » et que le community manager de Winamax est quand même énorme !
3/ L’année en « unes »
A travers les différentes « unes » de L’Equipe, quotidien souvent critiqué, à tort ou à raison, par les supporters parisiens, on peut retracer toute cette saison parisienne, avec des coups durs mais aussi beaucoup d’émotions et de joies. Alors, souvenons-nous.




10 mars 2016




4/ L’image de la saison
J’ai beaucoup hésité pour cette
rubrique. Encore une fois, la tentation de mettre la casquette
(rouge) et (tristement) célèbre de Blanc a été grande, la déception
sur les visages après le Cashico. Mais j’ai préféré retenir autre
chose pour dire merci malgré tout à Blanc. Batshuayi, tête contre
sol, devant des parisiens
en liesse ! Le maillot de la saison 2016-2017, les jeunes
pousses sur lesquelles Paris va s’appuyer comme Rabiot, Marquinhos
ou encore Kurzawa et Sirigu. Comme un symbole d’une ère qui se clot
alors qu’une autre s’ouvre. Merci pour tout Salvat’ ! La joie
mais aussi la peine et la douleur du joueur en blanc, couleur dans
laquelle on jouait ce fameux 12 avril. Pour toutes ces raisons, il
me semble que cette photo résume notre saison.
Cette
saison m’aura moins marquée que la précédente, elle aura pourtant
grandement participé à m’enrichir supportèrement parlant. Et
puisque ce bilan marque la fin d’une saison, j’aimerai remercier
tous les CSiens m’ayant aidé dans ma tâche de blogueur parisien
toute l’année. J’écrirai probablement moins l’an prochain mais
continuerai à vous lire et vous modérer gnac gnac !) et c’est
pourquoi je remercie pour leurs commentaires et leur
gentillesse ou leur honnêteté :
Mysterion, phil78, Dryas, Fredoise,
SeigneurGustave, Ludal, Basto, Kaa, Ludo75, Hicham93, KoWes, Javi,
JP95, UltraPSG, Gavroche, SaintGermain/ParisFC, Zeuta, Bob, Supras,
JoseAldo, Hadesananas, Tidav, magicnene, papz, mojito, juju78,
panamedz75, paris.alger, olishwolfed, eafoot, Candidosorin,
douglascosta, duffman, supras, madvin, Jesizi, Popoch, Bord33,
LudGaucho, JeanFrancois Begbi, Juampi, xgames, fonsdy, hugomastoc,
laurrieud, captain tsubasa, Rudy RMN, lenny, verrartiste, polska,
el loco du PSG , 404, Soaf, Benjy94, Max17, KingofBongo, Goal,
Pauleta, aeiouy/Furioclasse, egsi, kiradess, altosequanais,
HarveyPSG, Vince78, The Letter B, Menezis, Cece, Taxi Driver,
Tonton94, Mirakulu, TMTC, Skyguy, Kakarotto, et tous les autres que
j’oublie et à qui je demande pardon. Et merci évidemment aussi à
Marc Alvarez ! Et allez Paris !