Calderwood : « Notre travail ne se résume pas à la pelouse du Parc des Princes »

Jonathan Calderwood est le roi des pelouses en Ligue 1. Le greenkeeper du Parc des Princes a reçu ce mardi le trophée récompensant la meilleure pelouse du championnat de France pour la quatrième année consécutive. À ce titre, il a livré une interview sur le site officiel du Paris Saint-Germain évoquant sa satisfaction d’être une nouvelle fois primé, de son devoir de sans cesse s’améliorer et enfin il a donné quelques indices sur les clés de sa réussite.

Sur sa récompense : « C’est une fierté ! Remporter ce trophée dès ma première saison était déjà une grande satisfaction. Le gagner de nouveau cette année montre la constance de notre travail. Gagner une fois est difficile, mais conserver un titre est encore plus compliqué. Beaucoup de gens ne réalisent pas que notre travail ne se résume pas à la pelouse du Parc des Princes. Il y a aussi les terrains du Centre d’Entraînement Ooredoo, du Centre de Formation, du Campus Paris Saint-Germain, de Miami lors de l’US Summer Tour à venir… C’est le travail de toute une équipe, emmenée par mes assistants Arnaud Méline au Parc des Princes et Thomas Ovadia au Centre d’Entraînement Ooredoo. Je vois ce trophée comme une récompense pour tout le travail réalisé sur ces pelouses. »

Le pelouse du Parc des Princes a été noté en moyenne à 19,1 cette saison, mais le jardinier au club depuis 2013 a le triomphe modeste : « La perfection n’existe pas ! Nous sommes contents d’être récompensés aujourd’hui, mais nous avons déjà commencé à planter le nouveau gazon pour la saison prochaine. Nous ne devons pas nous endormir sur nos lauriers. Par définition, il est impossible d’atteindre la perfection. Le jour où l’on croit l’avoir atteinte, c’est à ce moment que tout s’écroule. Il faut toujours essayer de progresser. Je suis moi-même très critique envers mon travail. Je vois des détails que la plupart des gens ne voient pas, je suis inquiet pour des choses que personne ne soupçonne. C’est peut-être pour cela que nous en sommes là aujourd’hui. »

Son secret pour avoir un si beau gazon : « C’est la question à un million de dollars ! Tout le monde me la pose. Honnêtement, je ne sais pas. Je pense qu’il faut remonter à mes débuts, en Irlande du Nord, quand j’étais jeune homme. Là-bas, mon père était un jardinier passionné, et j’aimais beaucoup le football. Les deux se sont mélangés. Je pense que le plus important est la passion. J’adore ce métier. Lors de mes études en Angleterre, mon premier travail était à l’ancien stade de Wembley, un des terrains les plus connus au monde. Ce parcours fait que je suis ici aujourd’hui.« 

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