Chapron : « L’arbitre est revenu sur sa décision sous le poids de l’utilisation de la VAR »

Hier soir, le Paris Saint-Germain a réussi à conserver sa première place du groupe A de Ligue des champions grâce à son match nul inespéré face au Real Madrid (2-2). En grosse difficulté pendant 80 minutes, les Parisiens ont pu compter sur les belles entrées de Julian Draxler et Pablo Sarabia, auteur du but égalisateur. Mais l’autre évènement du match a été la décision scandaleuse de l’arbitre de la rencontre, Artur Dias. Après avoir accordé un pénalty au PSG (41e) et un carton rouge à Thibaut Courtois pour une faute sur Icardi, l’arbitre portugais est revenu sur ses décisions – avec l’aide de la Var – suite à une « faute » de Gueye au départ de l’action. Dans le Late Football Club, l’ancien arbitre de Ligue 1 – aujourd’hui consultant de l’émission de Canal +Tony Chapron s’est exprimé sur cette décision arbitrale. Et selon lui, ce type de faute ne se siffle pas en Champions League.

« C’est ce que je me tue à dire depuis l’invention de cette technologie bidon. On fait arbitrer des matches à des gens qui ne sont pas compétents. C’est-à-dire que celui qui a arbitré la vidéo n’est pas habilité à arbitrer un match de Ligue des champions, ça c’est la première chose. Et la deuxième chose c’est qu’en Ligue des champions, on siffle beaucoup moins qu’en Ligue 1 ou en Premier League par exemple. Ça veut dire que les arbitres sont habitués à laisser jouer. Avec toutes ces petites fautes ou accrochages au milieu de terrain, ils abandonnent tous ces coups de sifflet, c’est pour ça qu’on voit du spectacle (…) Ils (les arbitres de la vidéo) n’intègrent pas le niveau de tolérance qu’on laisse sur ces matches à haute intensité. On ne siffle pas ces fautes-là (…) L’arbitre principal fautif ? Lui, il est sous la pression de la caméra et du stade peut-être. Mais surtout, dès qu’on envoie l’arbitre voir l’image, 99% du temps il corrige sa décision parce qu’on lui dit qu’il doit suivre la vidéo. Il y a un outil et on leur dit de l’utiliser. Dans ce cas-là, l’arbitre est revenu sur sa décision sous le poids de l’utilisation de la VAR. »

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