Revue de presse PSG : France, Kolo Muani, Verratti…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 13 septembre 2023. L’Equipe de France qui s’incline contre l’Allemagne, la prestation quelconque de Randal Kolo Muani, la triste fin d’aventure au PSG de Marco Verratti…

Dans son édition du jour, l’Equipe revient sur la défaite de l’équipe de France contre l’Allemagne (2-1) en match amical et sur la prestation de Randal Kolo Muani, seul joueur du PSG titulaire lors de cette rencontre. Jusqu’à son remplacement par Marcus Thuram peu après l’heure de jeu (64e), le néo-parisien a manqué de tout : de justesse, de vitesse et même de concentration « sur cette frappe d’Aurélien Tchouaméni que Ter Stegen repoussait dans les pieds du Parisien« , note le quotidien sportif. Il avait une occasion formidable d’égaliser qu’il gaspilla en glissant malencontreusement, tance l’Equipe.

Dans le quotidien sportif, il a été crédité de la note de 4/10 pour sa prestation contre l’Allemagne. Ce dernier estime que l’attaquant du PSG a eu du mal à exister. « Evidemment, on peut se dire que quelques circonstances atténuantes pourront plaider en sa faveur, d’un transfert à rebondissements, marqué par plusieurs jours sans entraînement collectif, à une gêne à la cheville droite qui l’a empêché de se lancer pleinement dans sa nouvelle aventure à Paris, son dernier match remontant au 27 aout… » L’Equipe explique que Randal Kolo Muani tenait l’occasion de prouver à Didier Deschamps qu’il était un candidat naturel à une place durable à la pointe du onze tricolore. Il ne l’a pas saisie. « S’il faut bien sûr tenir compte du contexte du match, avec une équipe de France longtemps à la peine, le bilan comptable de Kolo Muani est sans appel : il n’a touché que 20 ballons, en a perdu 11. Et surtout, il n’a que trop rarement montré qu’il pouvait constituer un danger pour la charnière Süle-Rudiger. » Au moment de rentrer à Paris, Kolo Muani laisse le sentiment de ne pas encore se montrer à la hauteur des espoirs placés en lui chez les Bleus. « D’ici au prochain rassemblement, Kolo Muani pourra créer des automatismes avec ses coéquipiers du PSG, Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé. Ce qui peut compter pour convaincre son sélectionneur. Mais il faudra surtout un rendement bien supérieur« , conclut l’Equipe.

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Le Parisien revient aussi sur la défaite de l‘équipe de France et de la prestation de Randal Kolo Muani. Il a obtenu la note de 5 dans le quotidien francilien. « D’abord discret, il a pris ses responsabilités avec des appels de balle de plus en plus tranchants. Sa vitesse a fait souffrir les Allemands et il aurait pu, déséquilibré par Rüdiger, obtenir un pénalty (20e). »

Le Parisien revient aussi sur le forfait de dernière minute de Kylian Mbappé hier soir. L’attaquant du PSG, qui a tout de même participé à l’échauffement des Bleus, avait une blessure au tendon rotulien, juste derrière le genou.

Enfin, l’Equipe évoque le futur transfert de Marco Verratti à Al-Arabi et la fin de sa longue aventure de 11 ans au PSG. Le quotidien sportif estime qu’en 11 ans, il n’a pas changé. « C’est peut-être bien, d’ailleurs, ce que ses contempteurs lui reprochent. » Le quotidien sportif estime qu’il n’a jamais su résister aux multiples bonheurs que la ville de Paris lui proposait. « Le Parc des Princes regrettera sans doute les crochets dans les tout petits périmètres, les tacles glissés réinventés et le toucher de balle soyeux. Il déplorera aussi de n’avoir jamais vraiment su ce que le milieu international italien aurait pu proposer si le football avait été le cœur de ses préoccupations, s’il avait été un peu plus Kylian Mbappé que Neymar, dans l’esprit et dans l’assiette, ni jusqu’à quels sommets aurait-il pu hisser le PSG. » Il a aussi été trop souvent blessé, note le quotidien sportif. Sept cent quarante-six jours d’indisponibilité au total, dont cent soixante-trois en raison d’une pubalgie tenace. « Il y a eu les cartons, aussi. Beaucoup trop de cartons. Quatre-vingt-douze avertissements et trois expulsions en onze ans. Pour ces deux raisons, Verratti est passé à côté de rendez-vous importants avec Paris, comme cette demi-finale retour de Ligue des champions à Manchester City, en 2021 (0-2) : il s’était blessé la veille, à l’entraînement. » Toutes ces absences ont eu le don d’exaspérer ses entraîneurs respectifs, assure l’Equipe. Même si ces derniers l’ont tous aimé.

Le quotidien sportif estime que l’international italien a souvent eu besoin d’être cadré, sur le terrain et en dehors. À son arrivée au PSG, il a vite été placé sous l’aile protectrice de Zlatan Ibrahimovic, devenu son mentor. Après le départ du Suédois en 2016, Marco Verratti a mis du temps pour le digérer, « et l’influence de Neymar, ensuite, n’aura pas été tout à fait du même ordre. » En 2017, il exprimait son désir de partir à son tour, pour rejoindre le Barça. Mais Verratti n’a jamais été homme de conflit. « Et au moment où Nasser al-Khelaïfi lui a signifié que, non seulement il resterait au PSG, mais qu’il devrait changer d’agent, aussi, il a courbé l’échine et obtempéré. […]Cet été, il s’est retrouvé voué aux gémonies par un club qu’il n’avait plus prévu de quitter. Il faut croire qu’un ange, trop souvent tenté par le diable, est passé« , conclut l’Equipe.

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