Cinq ans jour pour jour après son arrivée au PSG, Zlatan Ibrahimovic pourrait-il faire son retour ?

C’était il y a cinq ans, jour pour jour. Ce 17 juillet 2012, le Paris Saint-Germain entrait officiellement dans une nouvelle ère, aux ambitions XXL, en s’offrant le grand Zlatan Ibrahimovic.

 

L’empereur suédois, venu de l’AC Milan et passé par le FC Barcelone, officialisait la nouvelle dimension sportive, commerciale et financière de ce PSG-là, désormais capable d’attirer une star planétaire. Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là puisque pendant quatre ans, « Ibra » a modelé l’équipe parisienne autour de lui, lui conférant une stature qu’elle cherchait encore.

Suprématie nationale, coup de com de génie, records sur records : avec Zlatan, le PSG s’était alors offert l’un des plus beaux recrutements de son histoire. Parce qu’il a changé le visage de l’équipe, mais qu’il l’a également inscrite dans l’histoire. Pour rappel, l’attaquant de 35 ans n’a toujours pas été délogé de sa cascade de buts inscrits sous le maillot rouge et bleu (50 buts en une seule saison, 156 au total).

Il y a un an, pourtant, faute d’avoir été retenu par sa direction, Ibra filait de l’autre côté de la Manche, se lancer un ultime challenge avec les Red Devils de Mourinho. Fidèle à son ego surdimensionné, il avait signé ses adieux au Parc des Princes avec sa désormais célèbre phrase : « Je suis arrivé comme un roi, je repars comme un légende ». De quoi laisser Paris trouver un second souffle et surtout, offrir à Cavani le terrain d’expression dont il avait besoin pour éclore dans la capitale.

Et le challenge a été plutôt bien relevé pour l’inépuisable n°10 puisqu’il s’est offert un aller retour réussie dans un championnat qu’il ne connaissait pas et malgré une lourde blessure (rupture des ligaments croisés du genou droit). Reste qu’à 35 ans, le Z a encore faim de victoire, de caméras et de défis à relever, et que Manchester United regarde déjà vers d’autres horizons.

Libre de tout contrat, Ibrahimovic pourrait-il revenir assurer une dernière pige en Ligue 1 ? L’idée est en tout cas arrivée jusqu’aux oreilles de la direction parisienne, qui en a discuté en interne.

C’est Maxwell lui-même qui a soufflé l’idée à l’oreille du président Nasser Al-Khelaïfi. Passé de joueur exemplaire à nouveau bras droit d’Antero Henrique au sein de la direction sportive, le Brésilien a carte blanche sur certains dossiers, donc celui menant à son meilleur ami.

Reste que le latéral gauche a quitté les terrains pour intégrer l’organigramme du club, et qu’Ibrahimovic, qui a toujours évolué à ses côtés, de l’Ajax à l’Inter, en passant part Barcelone et Paris, ne serait pas réceptif à l’idée de venir jouer les seconds rôles dans le championnat français. Force est de constater qu’en son absence, Cavani a remarquablement comblé le vide laissé par son départ, et que si Ibra revenait au PSG, ce ne serait plus dans la peau de l’unique buteur star. Car pour Unai Emery, c’est clair : soit il partagerait le temps de jeu avec l’Uruguayen, soit il partagerait l’attaque en formant un duo offensif à ses côtés.

Bref, autant dire que c’est mission impossible, puisque le Suédois envisage plutôt de traverser l’Atlantique et d’aller finir sa carrière sous le soleil américain… Où il sera reçu comme une star, à nouveau. Il a d’ailleurs commencé à faire monter la mayonnaise en déclarant auprès du Daily Star qu’il comptait faire « une énorme annonce », alors que l’Atletico Madrid et l’AC Milan se seraient également manifestés pour lui offrir un cadre de choix.

Alors non, Zlatan ne devrait donc pas revenir à Paris, même s’il conserve une belle amitié avec ses anciens coéquipiers (il était encore en vacances il y a quelques jours avec Camara, Verratti, Sirigu, Pastore, Maxwell etc). Et puis dans le club francilien, la page Zlatanesque est tournée (surtout après ses quelques tacles envers le PSG), et le recrutement est déjà tourné vers d’autres cieux.

Mais cette initiative aura permis de révéler deux choses : la première, c’est que le spectre d’Ibra est toujours présent du côté du club francilien et la seconde, c’est qu’Henrique laisse une marge de manœuvre plutôt surprenante à Maxwell. Une bonne nouvelle, si jamais l’ancien parisien envisage à court terme de revenir au club pour, lui aussi, intégrer un staff qui ne l’a jamais oublié.

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