Revue de Presse PSG : Mbappé-Deschamps, arbitrage…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 19 mars 2024. La réduction du temps de jeu de Mbappé une aubaine pour Didier Deschamps, l’arbitrage français en pleine crise…

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Dans son édition du jour, Le Parisien évoque la réduction du temps de jeu de Kylian Mbappé avec le PSG. Et cette gestion n’a pas eu d’impact sur le rendement de l’international français, au contraire, ce repos pourrait être favorable à Didier Deschamps en vue de l’Euro 2024. Ses moments plus fréquents sur le banc de touche depuis l’annonce de son départ lui permettront d’arriver plus frais pour la compétition européenne cet été (14 juin – 14 juillet). « C’est ce que l’on entend et que peu contestent, comme une évidence dans le calendrier fou depuis longtemps des footballeurs. Il existe aussi sans doute la volonté de ne froisser personne avec ce constat : ni celui qui prend les décisions, Luis Enrique, porté par les résultats du PSG, ni le bénéficiaire (ou la victime, c’est selon), Kylian Mbappé, toujours aussi infernal devant le but. » Interrogé ce lundi sur la gestion du temps de jeu de son capitaine, Didier Deschamps a expliqué que cela l’arrangeait : « Pour Kylian, la notion de fraîcheur est importante. C’est valable pour lui et tous les joueurs : beaucoup arriveront à l’Euro avec une certaine fatigue. Si elle peut être un peu diminuée, c’est mieux. »

Avec quatre buts inscrits la semaine dernière (une réalisation face à l’OGC Nice en Coupe de France et un triplé contre Montpellier en Ligue 1), le numéro 7 du PSG a montré que cette réduction du temps de jeu n’avait pas d’impact sur son rendement. « Kylian Mbappé traverse ce morceau de compétition en pleine forme, tonique sur ses appuis, athlétiquement au point parce qu’il connaît par cœur l’exigence des sprints finaux et son corps qui ne le trahit (presque) jamais », rapporte LP. Mais ces minutes manquantes en compétitions suscitent de l’agacement voire de l’incompréhension chez le joueur de 25 ans. « Sans lui, Paris ne serait pas en quart de finale de la Ligue des champions, sans doute pas en demi-finale de la Coupe de France et ne compterait sûrement pas autant d’avance en championnat sur Brest, distancé de douze longueurs. » De plus, il a encore quelques records à aller chercher avant son départ de France et son passage sur le banc de touche lui retire un peu de ses ambitions personnelles, conclut LP.

Une Lequipe 1

De son côté, L’Equipe n’évoque pas le PSG dans son édition du jour mais revient sur un sujet brûlant en Ligue 1 ces derniers mois : l’arbitrage. Des erreurs répétées lors de l’utilisation du VAR ont plongé l’arbitrage français dans la tourmente. La 26e journée de Ligue 1 n’a pas échappé à son lot de polémiques, notamment lors de Montpellier / PSG. « Les Héraultais n’ont bénéficié que d’un seul penalty alors qu’ils auraient dû s’en voir accorder deux de plus. Sur la troisième situation litigieuse, à la 82e minute, quand Nordi Mukiele (Nuno Mendes, ndlr) a fait tomber Musa al-Tamari, Florent Batta a sifflé penalty mais a été déjugé par l’assistance vidéo quelques secondes plus tard. Cette soirée résume les dysfonctionnements qui plombent l’arbitrage français : sur le terrain, les hommes en noir semblent perdus et hésitants, et le VAR, censé les aider, les plombe davantage », estime L’E. Cette crise profonde dans l’arbitrage français s’est soldée par les licenciements il y a quelques jours de Stéphane Lannoy, responsable de l’arbitrage professionnel, et de Sébastien Moreira, responsable du VAR.

Il y a un an, Pascal Garibian, l’ancien directeur technique de l’arbitrage, avait décidé de créer un attelage Antony Gautier- Stéphane Lannoy. Le premier était le choix de la Fédération à qui incombe, par ses statuts et les directives de la FIFA, la gestion de l’arbitrage. Le second celui de la Ligue, qui verse 17 M€ par an pour les arbitres. Mais ce duo était voué à l’échec car les deux hommes ne s’apprécient plus. « Très vite, la nouvelle organisation s’est grippée : les orientations de Lannoy n’étaient pas du goût de Gautier et inversement. » Pour expliquer la crise actuelle de l’arbitrage français, plusieurs raisons sont pointées du doigt : le VAR, les notations des arbitres et le rôle interventionniste de la Commission fédérale de l’arbitrage (CFA) dirigée par Éric Borghini. En cas d’intervention de la VAR, une décision erronée peut engendrer des malus pour les arbitres sur leur notation. Un problème souligné par un spécialiste du VAR : « Il y a pas mal de problèmes d’ego entre arbitres. Les remises en question ne sont pas faciles pour certains qui pensent ne jamais se tromper. Et avec le temps, un rapport de force s’est créé entre arbitres sur le terrain et arbitres VAR. Certains ont pris l’ascendant et ne sont pas déjugés, même quand ils se trompent. Il est plus facile de déjuger Batta que Turpin par exemple. » Ces différents couacs de l’arbitrage ont tendance à agacer les présidents et « les clubs professionnels réfléchissent à mener des actions », conclut le quotidien sportif.

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