Roger-Petit affirme que Ben Arfa est victime de « harcèlement moral »

Bruno Roger-Petit n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il accuse Unai Emery de jouer psychologiquement avec Hatem Ben Arfa tel un pervers, manipulateur, qui veut le détruire.

« Il entre à dix minutes de la fin. Il se demande ce qu’il fait là. Il tente l’impossible, pour se donner des raisons d’être là. Il échoue. Il se traîne, âme en peine. Pourquoi tant de haine ? lance le journaliste sur son blog Sport24. Pourquoi infliger à un talent brut tant d’humiliations que l’on n’ose même plus infliger à des troufions de seconde classe ? A la fin, à quoi joue Emery dans cette affaire ? Toutes ces questions doivent être posées, car ce qui est en train de se passer au PSG, autour du cas Ben Arfa, est graveDepuis trois matchs, Ben Arfa est condamné aux miettes. Dix minutes de jeu, en fin de match. Ben Arfa entre. A un moment où tout est joué. Son entrée est inutile. Du coup, pour montrer ce qu’il vaut, Ben Arfa tente l’impossible, comme face à Bâle, où on l’a vu tenter de dribbler trois joueurs au milieu du terrain. Et il se plante (…) Emery est le responsable de cette situation. Ce traitement, qu’en droit du travail on qualifierait de harcèlement moral, n’est pas digne du grand stratège des choses du football qu’il prétend être. Emery joue avec le mental de Ben Arfa de manière perverse, disant devant les caméras combien il apprécie ses efforts, donc suscitant espoir, avant de l’assigner au banc, encore au banc, toujours au banc, quand vient l’heure du match. (…) Un entraîneur qui ruine le talent d’un joueur, quel horrible spectacle… Et une question, qui demeure encore sans réponse : pourquoi tant de haine contre Ben Arfa ? »

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