Prêcheur : « Le PSG doit apporter des garanties pour construire un grand club »

Ce dimanche soir, les Féminines du PSG ont dit adieu au titre après leur défaite face à l’Olympique Lyonnais. Après cette rencontre, le coach Gérard Prêcheur a été questionné sur son avenir.

À l’instar de l’équipe masculine, les Féminines du PSG jouaient un match important pour le titre de champion de France ce dimanche au Parc des Princes. Mais, les Parisiennes se sont inclinées face à l’Olympique Lyonnais en fin de rencontre (0-1) et voient donc les Fenottes être sacrées championnes de France pour la 16e fois en 17 ans. Après avoir échoué en finale de Coupe de France face au même adversaire la semaine passée, le club parisien termine donc cet exercice 2022-2023 sans le moindre titre. Désormais, les dirigeants des Rouge & Bleu devront dessiner les contours de l’effectif pour la saison à venir. Reste à savoir si cela se fera avec ou sans Gérard Prêcheur. À l’issue de cette défaite face à l’OL, le coach de 63 ans a été questionné sur la performance de ses joueuses et sur son avenir, dans des propos rapportés par le quotidien Le Parisien.

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Est-il surpris par le jeu déployé par l’OL ?

« Bravo aux filles oui, vraiment bravo. Ce qui me frustre, ce n’est pas l’entraîneur du PSG qui parle là, c’est le passionné du foot et du foot féminin, après tout ce que j’ai donné pendant 23 ans à ce football. J’ai voulu faire du jeu partout, travailler sur le collectif, que le foot féminin soit beau à voir, qu’il attire du monde. Mais qu’une équipe comme Lyon, championne d’Europe (en 2022) et de France, produise un jeu comme ça, sans relance de l’arrière, avec un football direct qui s’appuie sur des individualités… Franchement, je me dis, Prêcheur, tu as travaillé pendant 23 ans pour rien. Tu vas quitter le foot féminin mais qui va prendre le relais ? Ce n’est pas comme ça qu’on va attirer les foules. »

A-il des regrets comme la semaine passée après la finale perdue ?

« C’est l’image de toute cette saison oui. Encore plus ce soir. Les filles ont fait un bon match, le plan de jeu était clair et a failli marcher. C’est vraiment frustrant. On voulait résister au pressing lyonnais, jouer vers le but et aller les chercher haut. On ne l’a pas trop mal fait. Surtout en seconde période. Je savais que les Lyonnaises ne tiendraient pas le pressing plus de 60 minutes. On a eu des occasions. Ça a failli marcher… Mais c’est ce que vous dites, on y était presque. C’est le PSG de cette année. »

Le bilan de la saison

« Il y a beaucoup de positif. Mais mon père me disait toujours : en France, on préfère Poulidor à Anquetil mais il faut que tu fasses en sorte d’être Anquetil. Et, cette fois, je suis deuxième partout. Donc bien sûr qu’il y a du positif. Mais je suis venu à Paris pour gagner. Je suis frustré et déçu. »

Disputera-t-il son dernier match la semaine prochaine face à Soyaux ?

« Je ne sais pas. Il me faut du temps de récupération. J’en ai marre de prendre des coups de bambou derrière les étiquettes. Le PSG doit apporter des garanties pour construire un grand club. Son année en option dans son contrat ? Elle est levée l’option. Mais moi aussi, je me pose la question. Je ne suis pas tout jeune. Je n’ai plus l’âge de construire. Peut-être l’an prochain… Il y aura le retour de Paulina (Dudek), de Marie Antoinette (Katoto), de Kadi (Diani)… On aura des belles recrues (sourire). »

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