David Belliard répond à Nasser al-Khelaïfi sur la vente du Parc
Depuis plusieurs mois, le PSG et la Mairie de Paris se répondent par médias interposés sur la vente du Parc des Princes. David Belliard, adjoint au maire, a tenu à répondre à Nasser al-Khelaïfi.
Pour poursuivre son développement, le PSG souhaite devenir propriétaire de son stade. Dans l’idéal, il aimerait s’offrir le Parc des Princes. Mais la Mairie de Paris ne veut pas entendre parler de cette possibilité, souhaitant poursuivre sur le bail actuel. Alors que le dossier faisait moins parler ces dernières semaines dans les médias, l’interview de l’adjoint au maire de la Ville de Paris, David Belliard, à Sud Radio a relancé le débat. Dans cette dernière, il expliquait : « Oui, ça me poserait un problème que Paris vende le Parc des Princes au Qatar, ou vende le Parc des Princes de toute façon. Je m’opposerai à toute vente. C’est à la charge du PSG de faire les travaux. Ils ont suffisamment de moyens. » Des propos qui n’ont pas plus à Nasser al-Khelaïfi, qui l’a fait savoir de ses interviews au Parisien et Rothen s’enflamme. « Certains disent on reprend les discussions, d’autres on ne vend pas au Qatar. Est-ce que c’est parce qu’on est arabes, je ne sais pas ? Est-ce que c’est légal de dire ça ? Je ne sais pas, je ne crois pas. Trouvez-vous cette position raciste ? Je pense. Un juge devrait peut-être regarder ça. On est en France, le pays de la liberté. Je ne comprends pas. Y a-t-il quelque chose avec le Qatar ? »
A voir aussi : Emmanuel Grégoire (Mairie de Paris) : « Nous avons plusieurs options à proposer au PSG pour le Parc des Princes »
« J’assume le fait que je m’opposerai à la vente de ce patrimoine parisien »
Interrogé par Le Parisien sur cette sortie du président du PSG, David Belliard a évoqué une diffamation de la part de Nasser al-Khelaïfi. « Me traiter de raciste relève de la diffamation, et n’est pas au niveau des enjeux de ce débat important. J’ai indiqué explicitement que je m’opposerai à la vente du Parc aux Qataris, actuels locataires via le PSG, ainsi qu’à tout autre intérêt privé. Ce sont mes mots exacts que chacun peut retrouver dans mon interview. Oui, j’assume le fait que je m’opposerai à la vente de ce patrimoine parisien à des intérêts privés, quelle que soit leur nationalité. Je crois que cela doit rester un bien commun et donc un bien municipal. »