Degorre : « Il n’y a pas matière à s’inquiéter et pourtant, ce PSG est dans un état de crispation assez étonnant »

Contre l’Olympique Lyonnais, dimanche (2-1), le Paris Saint-Germain a concédé sa deuxième défaite de la saison en Ligue 1. Et les joueurs d’Unai Emery ont paru nerveux à l’image de Daniel Alves, exclu par M. Turpin après une contestation véhémente. Damien Degorre, journaliste à l’Équipe, revient dans son blog vidéo sur la nervosité que les Parisiens dégagent ces derniers temps et estime qu’il n’y a pas de raisons particulières à cette anxiété apparente.

« Jusqu’ici tout va bien. Le PSG est en tête du Championnat de France, il est qualifié en 8es de finale de Ligue des champions, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, toujours en lice en Coupe de France. Tout roule comme sur des roulettes. Si jusqu’ici tout va bien, pourquoi s’énerver ? […] Pourquoi à 1-1, à Lyon, Dani Alves qui a commis une faute sur Ndombélé qui méritait un carton jaune vient quasiment coller sa tête contre celle de M. Turpin et prendre un carton rouge ? Pourquoi le PSG et ses joueurs multiplient les avertissements comme c’est le cas. […] Il n’y a pas de raisons objectives pour que le PSG s’énerve comme il s’énerve. Sauf que de l’intérieur, ce n’est pas tout à fait la même chose. Je sais que les supporters vont encore s’agacer et dire qu’on cherche la petite bête mais non, on ne cherche pas la petite bête. On cherche à expliquer, on cherche à comprendre. Pourquoi par vents contraires les Parisiens se crispent ? Pourquoi cette équipe donne le sentiment d’un malaise qui peut resurgir à n’importe quel moment ? Il n’y a pas de raison. Le PSG sportivement doit s’avancer vers le printemps, serein, tranquille, ambitieux. Toutes les raisons sont réunies. Mais le vestiaire semble se tendre tout doucement. […] À l’arrivée, les clans entre Brésiliens et hispanophones sont de plus en plus marqués. Effectivement, je ne suis pas dans le vestiaire pour le voir mais on le sait. Pourquoi Unai Emery et son staff n’arrivent pas à faire passer un message de calme, de tranquillité, à un groupe qui devrait être serein tellement il est supérieur aux autres équipes de Ligue 1 ? […] Il n’y a pas matière à s’énerver, il n’y a pas matière à s’inquiéter. Et pourtant, ce PSG est dans un état de crispation assez étonnant et qui suscite l’inquiétude à trois semaines du déplacement à Madrid. »

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