
Revue de presse PSG : Joao Neves, Toulouse…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanhe 31 août 2025. La prestation époustouflante de Joao Neves, le PSG monte en gamme…


Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la prestation XXL de Joao Neves lors de la victoire du PSG sur la pelouse de Toulouse hier soir (3-6). « Deux buts sur des retournés, deux gestes d’une pureté incroyable et cette impression, assez bizarre, pour le spectateur du Stadium, de vivre, pour cette modeste troisième journée de Ligue 1, un moment à part. » Après son troisième but, tout aussi magnifique, on décelait sur le visage du numéro 87 du PSG une forme de bonheur absolu, presque d’incrédulité, avance le quotidien sportif. Comme s’il ne parvenait pas encore à mesurer la portée de sa performance. Bien au-delà de ses buts, l’international portugais était partout avec une énergie et une efficacité assez incroyables, souligne L’Equipe. La question qui se pose autour de l’ancien du Benfica, en quoi il peut encore évoluer, se demande le quotidien sportif. Auteur de sept buts toutes compétitions confondues la saison dernière, il peut largement atteindre les dix réalisations lors de cet exercice 2025-2026, assure le quotidien sportif. Ce dernier indique tout de même que Joao Neves devra sans doute quelques fois canaliser l’énergie qu’il déploie. « Il ne doit pas se dénaturer, mais apprendre, peut-être sur certaines séquences, à déployer un jeu un peu moins énergivore. En Ligue des champions, ponctuellement sur des matches à haute intensité, il a pu paraître dépassé », lance L’Equipe. Sa marge de progression est sans doute aussi athlétique, conclut le quotidien sportif.

De son côté, Le Parisien revient également sur la masterclass du milieu de terrain du PSG lors de la victoire contre Toulouse. « Après les sorties de préparation, l’équipe retrouve une condition physique digne des standards du Championnat de France même s’il reste du boulot, à l’image du relâchement des dernières minutes avec deux buts en deux minutes. Avec sa capacité à multiplier les courses, les déplacements et le pressing, elle a détruit le TFC en trente minutes, inscrivant ses premiers buts de la saison en première période. Cette orgie de spectacle s’est incarnée autour de la figure éminemment sympathique et espiègle de João Neves, transformé en mix de JPP et Zlatan le temps d’une soirée de rêve avec un triplé à se relever la nuit. » Les 31 515 spectateurs d’un Stadium rempli à craquer et très parisien dans son soutien dans chaque tribune ont compris pourquoi le PSG a si peu recruté cet été et pourquoi les doublures risquent de le rester un moment, lance le quotidien francilien. Hargneux, le numéro 87 du PSG défend toujours comme si sa vie en dépendait. Cette rage se mue en science du placement sur les coups de pied arrêtés où son jeu de tête régale. Cette fois, il était à la réception du pied au second poteau avant de vite rejoindre le cœur de la surface pour découper Guillaume Restes d’un premier ciseau (0-1, 7e). Neves laisse ses concurrents à la porte parce qu’il complète parfaitement le trio du milieu, un Vitinha chef d’orchestre et un Fabian Ruiz de plus en plus beau à voir jouer, souligne Le Parisien. À 1-4, le PSG pouvait parfaire ses automatismes et Luis Enrique sa rotation. Pacho est entré à une place inhabituelle de latéral gauche alors que Vitinha a enfin pu souffler après avoir commencé les quatre matchs de l’été, seul dans ce cas avec Bradley Barcola. Ce PSG-là fige le temps : il demeure injouable, conclut le quotidien francilien.
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L’Equipe évoque aussi le match du PSG contre Toulouse. Après des prestations tranquilles contre Nantes et Angers, le club de la capitale est monté en gamme à Toulouse en montrant un visage plus mordant et en se montrant efficace devant le but. Si l’affrontement d’hier soir opposait le deuxième et le troisième du championnat avec deux victoires en deux matches, le PSG a montré qu’il était au-dessus de ses adversaires sur la scène nationale, avance le quotidien sportif. Contrairement aux deux derniers adversaires du PSG, Toulouse a refusé de mettre le bus et a tenté d’aller titiller le PSG. En début de match, on a d’abord pensé retrouver le PSG poussif de ses deux premières rencontres en Ligue 1, victime de sa préparation minimaliste et contraint de faire de ces matches estivaux des rattrapages athlétiques et tactiques, souligne L’Equipe. Mais les joueurs parisiens ont fini par tout emporter. En un quart d’heure et trois buts, le PSG avait douché les intentions du TFC de lancer sa saison, assure le quotidien sportif. À l’exception de sa charnière titulaire, Marquinhos-Pacho, Luis Enrique avait aligné son équipe type. Trahissant sa priorité : non pas distribuer du temps de jeu, mais préparer au plus vite un onze opérationnel pour la deuxième quinzaine de septembre avec le début de la campagne de Ligue des champions, analyse L’Equipe. « Le PSG n’a pas de temps à perdre et il a accéléré le temps hier, confirmant sa montée en régime. » Par séquence, en première mi-temps, on a retrouvé le PSG de la saison dernière, affirme le quotidien sportif. Le sens de l’effort collectif, le pressing coordonné et étouffant, les courses incessantes vers l’avant. L’autre bonne nouvelle de la soirée, c’est la prestation de Lucas Chevalier. Le gardien du PSG a repoussé deux penaltys. Un geste fort qui va accélérer son intégration dans le contexte post-Donnarumma. Le PSG n’est pas à 100% mais il est leader et peut voir venir, conclut L’Equipe.