Des explications sur le pourquoi du boycott du CUP

Si plusieurs motifs de tension (banderoles, pyrotechnie, etc.) ont opposé le Collectif Ultras Paris au PSG ces derniers mois, la dernière fronde des supporters Rouge & Bleu a une origine quelque peu différente. Comme l’expliquait le communiqué publié sur Twitter par le CUP, les ultras constatent une volonté de déstabilisation orchestrée afin de les pousser à la faute pour mieux les sanctionner.

Le site du Parisien apporte quelques informations complémentaires. Le souci vient de la situation d’un des meneurs du CUP, membre de la K-Soce Team, « dans le viseur des autorités après une altercation avec un membre des forces de l’ordre. » Celui-ci subit une procédure d’IAS (interdiction de stade qui prend quelques semaines avant son application) « notifiée lors du déplacement à Bruges ». Et dimanche dernier, lors du PSG-OM, « selon plusieurs sources proches des ultras, le leader parisien a été pris à partie par deux « gros bras » dans les coursives du Parc des Princes. Le CUP soupçonne ces deux perturbateurs d’avoir été envoyés par la société de sécurité Olips«  en accord avec les services de police. Le motif ? Déstabiliser et pousser à la faute les ultras avec une rébellion en tribune en défendant ce leader en question.

Un cas particulier qui vient s’ajouter à d’autres piques. Les leaders du Collectif Ultras Paris dénoncent des « provocations verbales, des bousculades ou des interventions musclées » de la part de salariés d’Olips, avec l’aval des forces de l’ordre et de certains salariés du PSG. Qui sont ces personnes qui tirent les ficelles contre le CUP ? Des proches de l’ancienne tribune Boulogne et/ou de l’ancienne direction de la sécurité parisienne, hostile au retour des ultras en 2016. Voilà le dossier à gérer désormais. Et si le CUP maintient son boycott, son compte-rendu interne (voir ici) dit « faire confiance à la direction du PSG » pour assainir la situation suite à la réunion constructive d’hier, au siège du club.

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