Revue de Presse PSG : Donnarumma, Safonov, Tenas…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 4 octobre 2024. Des questionnements sur le statut de Gianluigi Donnarumma, Matvey Safonov n’a pas encore convaincu, Arnau Tenas pas écarté de l’équation, les manquements de Donnarumma dans le domaine aérien.

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Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Gianluigi Donnarumma. Fautif sur les buts encaissés face à Arsenal (2-0) en Ligue des champions, la soirée londonienne du gardien de 25 ans peut être un tournant pour son avenir chez les Rouge & Bleu. Bien entendu, le champion d’Europe 2021 a quelques circonstances atténuantes comme son retour à la compétition après deux semaines d’absence ou des manquements défensifs et collectifs sur les deux buts encaissés. Après la rencontre, Luis Enrique n’a d’ailleurs pas enfoncé son gardien titulaire. Il n’empêche, ces dernières heures, la prestation de Donnarumma « a fait surgir en interne une interrogation au sujet de l’ancien Milanais. Si sa stature internationale ne fait pas débat, le vainqueur et meilleur joueur de l’Euro 2021 n’a jamais fait l’unanimité depuis son arrivée au PSG comme l’avait pu faire son prédécesseur, Keylor Navas », rapporte L’E. L’Italien reste assez inconstant dans ses performances et pas assez décisif sur la scène européenne. Le recrutement de Matvey Safonov cet été avait pour but de le challenger et lui mettre la pression pour en tirer le meilleur.

De plus, les discussions autour d’une prolongation de contrat tardent à se concrétiser, « cela dit aussi quelque chose du niveau de confiance placé en lui, même s’il demeure perçu comme un des meilleurs spécialiste sur sa ligne et un gardien qui va encore compter dans les prochaines années. » Aujourd’hui, Luis Enrique est tenté de faire jouer la concurrence. Même si le technicien espagnol n’a jamais annoncé une hiérarchie au poste de gardien, il considère que Donnarumma est le numéro 1, avec Matvey Safonov et Arnau Tenas en doublure. D’ailleurs, dans l’esprit du coach et du staff, le Russe n’est pas systématiquement perçu comme le gardien numéro 2 de l’effectif. L’ancien portier de Krasnodar n’a guère impressionné durant ses trois matches disputés récemment (Girona, Stade de Reims et Stade Rennais), même s’il n’a pas fait d’erreur non plus. Il faut lui laisser du temps pour s’acclimater avant de se faire un avis plus tranché. Luis Enrique estime pouvoir s’appuyer sur ses trois gardiens, qu’il juge comme un package homogène et complémentaire. Arnau Tenas n’est donc pas écarté de l’équation. Surtout qu’il dispose d’une belle qualité balle au pied, un paramètre important aux yeux de Luis Enrique. Le champion olympique a une carte à jouer si son coach lui offre une opportunité.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi le cas de Gianluigi Donnarumma et se concentre surtout sur l’un des défauts du portier italien, ses sorties aériennes. Fautif sur l’ouverture du score d’Arsenal mardi dernier, ce manque de maîtrise dans ce domaine n’est pas nouveau en Ligue des champions. Il avait déjà connu quelques failles la saison passée face au FC Barcelone et le Borussia Dortmund. L’ancien entraîneur des gardiens de Chelsea, Christophe Lollichon, apporte une explication : « Dans cette compétition, tout va plus vite, donc il faut plus d’anticipation et quand on n’a pas ça, c’est plus compliqué. On a l’impression qu’il ne prend pas l’information. Il y a une nécessité de ne pas se focaliser que sur le ballon mais sur le mouvement qu’il y a dans l’axe et à l’opposé du ballon pour avoir le meilleur placement possible et se donner la possibilité de sortir ou pas (…) Il y a ce point-là et son appréciation des trajectoires longues. On a l’impression que dès qu’on s’écarte de sa vision centrale, cela devient compliqué. »

Dans leur formation, les gardiens Italiens sont habitués à exceller sur leur ligne mais ne sont pas entraînés à sortir loin de leur but. « Pourtant, lors de ses deux dernières années à Milan, le capitaine des Azzurri avait travaillé sur ses sorties aériennes, avant de délaisser quelque peu ce domaine en arrivant à Paris aux côtés de Toni Jimenez, l’entraîneur des gardiens de Mauricio Pochettino », rapporte LP. Après cette rencontre manquée face à Arsenal, Gianluigi Donnarumma est vite passé à autre chose. Mais il n’aura pas d’autre choix que de s’améliorer dans ce domaine car tous les adversaires connaissent cette faille et d’autres grosses échéances européennes arrivent (Atlético de Madrid, Bayern Munich, Manchester City).

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