PSG : Le transfert avorté, sa blessure, ses ambitions … Milan Skriniar se confie

Arrivé au PSG au cours de ce mercato estival 2023, Milan Skriniar ressemble comme deux gouttes d’eau à un rendez-vous enfin concrétisé. Alors que des tractations existent depuis un an entre le PSG et l’Inter Milan, le défenseur central a abordé le sujet au cours d’un entretien avec nos confrères du quotidien Le Parisien. Le Slovaque a été interrogé sur différents sujets.

Actuellement au Japon pour la tournée estivale du Paris Saint-Germain, Milan Skirniar a accordé un entretien au Parisien durant lequel plusieurs sujets ont été évoqués. Arrivé libre de tout contrat en provenance de l’Inter Milan, le défenseur slovaque s’est engagé pour cinq ans avec le PSG, un contrat qui ravi le principal intéressé, qui remercie son nouveau club pour la confiance.

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’être désormais un joueur du PSG ?

« Beaucoup de choses ! Je suis très heureux et très fier de faire partie de ce club fantastique composé de joueurs incroyables et audacieux. Pour moi, le PSG est un club formidable, qui grandit chaque année un peu plus. Je suis non seulement heureux d’en faire partie, mais je veux surtout faire partie de la famille« .

Twitter : @CanalSupporters

Vous aviez failli signer à Paris l’été dernier, puis cet hiver… Comment avez-vous vécu cette attente ?

« On a commencé à parler l’année dernière, c’est vrai ! Mais, les choses prennent parfois un peu de temps avant d’aboutir, c’est comme ça. Mais ça y est, je suis enfin à Paris et j’avoue que j’en suis très heureux ».

Avez-vous craint un moment que ce transfert n’aboutisse jamais ?

« Non, j’y ai toujours cru, même si ça a été long à se faire. Dès les premiers contacts, il n’y a eu aucun doute sur mes intentions : je voulais venir à Paris. Maintenant je suis là, et franchement, je trouve ça fantastique ».

Comment le club a-t-il maintenu le contact entre les premiers échanges et votre signature ?

« Il y avait toujours quelqu’un pour prendre de mes nouvelles, pour savoir comment j’allais, comment je me sentais. On m’écrivait après les matchs importants. Même pendant la période où j’étais blessé, le contact ne s’est jamais rompu, on a beaucoup échangé avec le docteur Christophe Baudot et le directeur Luis Campos« .

Vous avez très peu joué ces six derniers mois. Comment va votre dos ?

« Bien, très bien ne vous inquiétez pas ! À la reprise, je me suis entraîné avec l’équipe dès le premier jour, sans aucun problème. J’ai déjà joué deux matchs avec l’équipe nationale, j’ai joué avec le PSG, tout va bien ! Je suis de retour et sans le moindre problème ».

Avez-vous eu des doutes sur votre avenir pendant cette période de blessure ?

« Oui forcément, c’est la première fois que ce genre de chose m’arrive. Je n’avais jamais connu de blessure longue durée avant celle-ci. Alors bien sûr, beaucoup de questions me sont passées par la tête. Mais les médecins ont fait du bon boulot et moi, je n’ai rien lâché, j’ai bossé pour revenir en forme. Maintenant, ça y est, cette histoire est derrière moi ».

Vous avez signé pour cinq ans avec le PSG. En football, ce type d’engagement ressemble un peu à un contrat de mariage…

« (Il rit). Oui, c’est vrai ! Cinq ans, c’est beaucoup mais je suis reconnaissant que Paris m’accorde une telle confiance. Je suis convaincu, et tout le monde peut le constater, que les grandes ambitions du PSG sont légitimes. Paris grandit chaque année et je suis heureux de faire partie d’un tel projet. Je suis là pour m’inscrire dans la durée à Paris. Tout le monde sait ce dont le club a besoin, ce que le PSG veut accomplir et on travaille tous, depuis le premier jour, pour atteindre cet objectif ».

Vous avez joué la finale de Ligue des Champions avec l’Inter Milan la saison dernière, n’est-ce pas une régression que de signer à Paris ?

« Non, non, pas du tout ! Nous avons joué, c’est vrai, la finale de la Ligue des Champions cette année avec Milan. Mais Paris en a joué une il y a trois ans, donc… Nous avons perdu la dernière, le PSG a perdu la sienne aussi. Là, je me dis que cette année est peut-être la nôtre ! Mais je ne veux pas parler de ça, anticiper sur ce genre de chose. La meilleure chose à faire est de bosser et nous verrons ce qui se passera le jour J ».

Vous avez été capitaine à l’Inter Milan, vous l’êtes en équipe nationale… Ne sera-t-il pas difficile pour vous de ne pas porter le brassard à Paris ?

« (Il sourit). Non, non, absolument pas ! Le brassard n’est vraiment pas le genre de chose qui m’est venue à l’esprit en signant à Paris. J’arrive dans un club avec des joueurs fantastiques, qui ont une énorme expérience du très haut niveau, je suis juste ravi de me joindre à eux. Et puis, on peut être un leader sans porter le brassard. Je l’étais déjà à ma façon avant de devenir capitaine à l’Inter. Depuis le début de ma carrière, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même pour l’équipe, que ce soit sur le terrain ou en dehors. C’est ma façon de faire, c’est important pour moi ».

Il est possible que vous ne jouiez pas avec Kylian Mbappé cette saison. Paris peut-il garder des objectifs élevés sans un joueur de son calibre ?

« C’est la décision du club et nous devons la respecter. Nous avons beaucoup de joueurs fantastiques comme je vous l’ai dit ».

Les supporters du PSG sont assez exigeants car ils ont été très déçus par l’implication et le rendement des recrues ces dernières années ? Comment comptez-vous les séduire ?

« Je sais que les supporters jouent un rôle important dans l’histoire du PSG. Je vais faire de mon mieux pour les rendre heureux et fiers de moi et de l’équipe. On va travailler, c’est comme cela que ça fonctionne et j’espère qu’on leur donnera toutes les raisons d’être fiers de nous ».

Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle quand on est défenseur que d’être dirigé par un entraîneur tourné vers l’offensive ?

« C’est une très bonne nouvelle, j’adore le football offensif de possession, c’est le plus plaisant, non ? Et puis avoir le ballon, ça veut dire moins de boulot pour la défense, c’est parfait (rires). Plus sérieusement, pour être efficace, ce type de jeu doit être correctement exécuté. Ça va nous imposer d’être bons, réglés comme du papier à musique. Mais le coach a des idées bien précises sur la façon dont on doit utiliser le ballon, à nous de les appliquer à la lettre ».

L’entretien est à retrouver en intégralité sur le site du Parisien.

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