[Edito] Les futurs cadres mis face à leurs responsabilités
Midi, c’est Juampi. Vous avez apprécié les billets de Daniel. Il vous propose désormais un édito quotidien, à la mi-journée.
« Une finale ça se gagne et on l’a
gagné ». Par ces mots, Pastore, élu pour
l’occasion homme du match par les téléspectateurs de France
Télévisions résuma parfaitement la soirée. Par le passé,
souvent le PSG sauva de pâles campagnes en championnat par une
victoire dans l’une et parfois les deux coupes nationales, se
forgeant une réputation d’équipe de coupes. Aujourd’hui,
alors que les titres de champions se succèdent, ces victoires sont
plus anecdotiques mais tout aussi précieuses pour notre
palmarès. Espérons qu’enfin cette culture de la gagne en
coupe se prolongera au delà des frontières hexagonale dans la plus
prestigieuse des compétitions.
La victoire d’hier fut spéciale en ce sens où elle donna
l’impression que les joueurs amenés à être les cadres de
l’année prochaine furent mis devant leurs responsabilités
avec quelques mois d’avance. Les titularisations de
Marquinhos et Kurzawa malgré les présences de Luiz
et de Maxwell allant dans ce sens. L’un de ces futurs cadres, le
bien nommé El Flaco ne manqua pas de saisir sa
chance en nous offrant un beau récital avec un but à la
clé, son compatriote Di Maria se chargeant quant à lui du but de la
victoire alors que la situation semblait se corser. Cette
passation de flambeau se remarqua aussi lors de
l’entrée en jeu de David Luiz qui pour une fois ne signifia ni la
sortie de Marquinhos ni son basculement à un autre poste. Hasard ou
coïncidence ? En tout cas nous avons eu la preuve pour le futur que
les trois Brésiliens pouvaient évoluer ensemble sur le terrain tout
en ne changeant pas de système de jeu et en ayant une
charnière centrale Marcos/ Thiago Silva….
De l’autre côté les Lillois eux ne déméritèrent pas, mais au final,
le succès revint logiquement aux favoris de la rencontre.
L’histoire nous a donc appris qu’en terme de paris, il
n’est pas bon de se fier au président Seydoux… Plus
sérieusement, une bienveillance particulière est a apporter au
coach Antonetti qui s’incline pour la quatrième fois consécutive en
finale de Coupe de la Ligue. Ce chiffre quatre que l’on connaît
bien nous aussi quant on évoque les quarts de finale de Ligue des
champions…
Quoi qu’il en soit, après avoir versé dans une « déprime
footballistique » suite à l’échec de City, cette Coupe
de la Ligue me permet de relativiser la saison des nôtres.
Car comme le dit si bien mon bien aimé père face aux coups durs de
la vie: « Cela aurait pu être pire et dis toi que
demain ça ira mieux… « Effectivement le bilan
même s’il aurait pu être meilleur est déjà très correct et le futur
pourrait être un peu plus joyeux surtout si l’on a la bonne idée de
remporter le 21 mai un quatrième trophée face au grand rival
marseillais…
Daniel Julian