Patrice Lair : « Le PSG est le seul en France qui peut gagner la Coupe d’Europe chez les filles et les garçons »

Alors que le stage de préparation des joueuses du Paris Saint-Germain se déroule actuellement en Bretagne, Patrice Lair en a profité pour se confier dans les colonnes de Ouest France.

« On est partis de loin. Il y a un an, quand on est arrivés ici on a assumé 15 départs. Aujourd’hui, le groupe s’est construit naturellement dans le travail mais aussi dans la difficulté. Avec la saison dernière, on s’est rapprochés un encore un peu plus du professionnalisme. Je pense qu’on est prêts à faire une grosse saison. Il ne nous manquait pas grand chose. Je dirais que la saison dernière, on a bricolé un peu. Il fallait construire un groupe. (…) Je veux surtout qu’on garde cet état d’esprit qu’on a eu la saison dernière. Les autres années, les joueuses pourront le rapporter, l’ambiance n’était pas très bonne. Elles ont repris un certain plaisir. (…) Il faut dire la vérité, c’est très compliqué le sport féminin. Mais c’est bien aussi d’avoir des gros caractères. C’est souvent ça qui te fait gagner. Mon vestiaire est adorable, ce sont des filles super. Mais quelques fois je leur demande d’avoir un peu plus de caractère. C’est une histoire de juste milieu. »

« Il faut admettre que j’ai des conditions extraordinaires au PSG aussi. Le PSG c’est énorme. L’année dernière j’ai ressenti ça en jouant le Bayern au Parc des Princes. Le Parc c’est quelque chose et pourtant j’ai joué dans des grands stades. Ça te prend le Parc des Princes. Il y a quelque chose dans ce stade. La veille du match je n’ai pratiquement pas dormi. (…) Paris c’est incroyable pourtant j’ai connu des grands moments à Lyon. Lyon est un grand club, Paris c’est… Paris c’est le seul club en France qui peut gagner la Coupe d’Europe chez les filles et les garçons. Je l’ai encore dit à Nasser il n’y a pas longtemps« , a ajouté le coach francilien.

« Avant la finale de la Ligue des Champions. Le président Nasser  qui ne rentre jamais dans les vestiaires, je l’ai pris par la main et je l’ai emmené dans le vestiaire. Il s’est retrouvé en plein milieu. Il est revenu à la mi-temps. Il est venu voir les filles à la fin du match en disant : « ne vous inquiétez pas, on va continuer à mettre de l’argent, à structurer tout ça. On croit à ce football. Vous serez championnes d’Europe« . Depuis ce temps là, on se fait la bise. On a été à l’enterrement ensemble de Louis Nicollin. Je pense qu’il y a quelque chose qui s’est créé. On va bientôt être structurés comme les garçons. Notre organigramme va changer. C’est un grand club. C’est énorme. Je n’y aurais jamais cru. Moi petit entraîneur de la région, petit breton, me retrouver dans ce monde là. Je suis allé à l’hôtel des joueurs ce samedi. Dani Alves tout ça, les mecs sont des mecs simples. Ces joueurs c’est le talent. Mon adjoint Toru Ota se régale d’aller au Parc le week-end voir jouer Verratti », a finalement conclu Patrice Lair, visiblement fier d’évoluer au sein de la formation Rouge et Bleu.

 

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