La FIFPro et la FIFA vont-ils radicalement changer le système des transferts ?

La FIFPro (Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels) et son président Philippe Piat sont déterminés à bousculer le monde du football et le mercato. Le syndicat exige auprès de la FIFA une réforme de grande envergure des transferts. Une réunion est programmé la semaine prochaine. Et la FIFA compte faire évoluer les système actuel, conscient d’une « bulle » dans le monde du football qui pourrait éclater.

Ainsi, dans l’idée de la FIFPro (qui a porté plainte le 18 septembre 2015 sans l’accord des syndicats anglais et espagnols au niveau européen contre un système qualifié d’illégal), tout joueur doit pouvoir rompre unilatéralement son contrat, contre une somme correspondant aux salaires prévus contractuellement jusqu’au terme de l’engagement, en plus d’une pénalité équivalente à trois mois de salaire. Ce qui impacterait les revenus des agents qui captent 28% des transferts actuellement.

La FIFPro propose aussi qu’une suggestion de 2001 de la Commission Européenne, appelée « clause de stabilité » soit appliquée. Cette mesure oblige tout joueur à rester au minimum trois ans  dans son club avant qu’une des deux parties puisse rompre unilatéralement le contrat. Le non-respect de cette règle serait sanctionné de deux années sans pouvoir recruter pour le club, de quatre mois de suspension pour le joueur.

Une réforme globale à l’avantage des grands d’Europe. Au contraire, répond le président de la FIFPro. « En plafonnant les montants des transferts au coût total des salaires du contrat, le recrutement des grands joueurs ne devient plus le privilège de quelques-uns, explique Philippe Piat à El Confidencial. Evidemment, face à la difficulté de fixer un plafond salarial, il faudra limiter la masse salariale des clubs pour conserver un équilibre ».

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