#BP « Un palmarès qui prend de l’ampleur » par Stéphane alias Mystérion
Nous vous proposons depuis plusieurs semaines d’être un « Blogueur Parisien » (lire ici). Aujourd’hui, Stéphane alias Mystérion.
Encore un titre pour le PSG après avoir terrassé
le rival historique en finale de la Coupe de France. Désormais,
nous squattons la 1ère place du podium au palmarès de la Vieille
Dame, en espérant éjecter les Phocéens le plus vite
possible…
Désormais roi incontesté des
coupes nationales (10 Coupes de France et 6 Coupes de la Ligue), le
PSG ambitionne la place de leader en championnat (10 pour Saint
Etienne, à opposer à nos 6 levées).
L’an prochain, nous irons chercher
Lyon et Monaco, puis espérer rattraper et dépasser Nantes d’ici 3
ans, pour peut-être placer une étoile au-dessus du blason
dès 2020, pourquoi pas ?
Vous l’aurez compris, ces 4 dernières années, le PSG a radicalement fait évoluer sa place au tableau d’honneur en passant du qualificatif condescendant de ‘’grosse écurie’’ à celle plus honorable de ‘’grand club français’’. Evidemment, nous ne sommes pas encore le N°1, mais nous sommes sur la bonne voie, pas si loin.
Nous voyons notre club agrandir son palmarès années après années pour pouvoir prétendre à être le ‘’Rekordmeister’’, celui qui sera l’unique et incontesté détenteur de la 1ère place dans chaque compétition nationale.
Le fait de prétendre à cette place doit nous
amener à construire une mentalité, un esprit, des attitudes de
champion, qui doivent couler dans les veines de chaque membre du
PSG (joueurs, staff, dirigeant, personnel). Ce n’est pas encore le
cas.
La haine de la défaite, l’exigence
d’être les meilleurs, de repousser les limites, d’aller chercher
les records et les titres construiront notre légende, et seront
notre meilleure publicité pour attirer les joueurs indispensables
pour réaliser le rêve ultime : gagner la Champion’s
League.
Car pour moi, c’est d’abord d’établir
le club sur la scène nationale qui nous permettra de gagner sur la
scène continentale. Cela permet de gagner en renommée, crédibilité,
expérience et attractivité que d’avoir un club qualifié chaque
année en C1, qui terrasse ses adversaires et récompense par des
trophées ses artistes.
Alors, il est vrai que nous ne disposons pas
d’une opposition nationale très solide, et que cela a eu tendance à
diminuer sensiblement l’intérêt des titres gagnés cette
année.
Il est vrai également que nous avons
focalisé nos espoirs quasi exclusivement sur les demi-finales de
Champion’s League et que l’élimination sans gloire nous a touché,
énervé, agacé et abattu.
Mais
nous avons fixé des nouveaux records cette saison, assisté à une
seconde razzia consécutive des compétitions nationales dont nous
sommes encore les seuls détenteurs.
Nous irons chercher bientôt
ce Graal qui est la pièce manquante à la
consécration internationale que nous aspirons tous
à obtenir et afficher à la face du monde.
Nous devons savourer ce palmarès qui
grossit, qui nous légitime en tant qu’entité dominante,
après avoir souffert des décennies durant d’échecs, de railleries,
d’insultes, de mépris, et d’irrespect.
Nos rivaux continentaux, qu’ils
s’appellent Juventus, ou Bayern et qui ne disposent pas non plus de
challengers tenaces et performants, apprécient les titres amassés,
qui les grandit et leur construise une aura, un statut de légende à
même de les aider à attirer et fédérer autour d’un
Projet.
Je
suis persuadé que nous devons donc cesser de minimiser ces titres,
et même leur donner de l’importance car nous sommes les
premiers ambassadeurs de notre club. Or, si nous même
minimisons la portée de notre palmarès récent, comment voulez-vous
convaincre nos rivaux, nos recrues, nos ennemies que nous sommes en
train de devenir le grand club qui nous avons toujours désiré
devenir ?
Soyons fiers de ce que le PSG
réalise, tout en gardant notre esprit critique car tout n’est pas
parfait.
Nous sommes les légions d’un
club qui inexorablement deviendra le Roi de France, et probablement
Empereur d’Europe, c’est écrit !
A débattre sereinement,
Mystérion
