Gomez : « Pour Bahreïn, s’associer à la marque Paris, c’est aussi défier le Qatar et le PSG »

Bahreïn, petit État du Golfe entre le Qatar et l’Arabie saoudite, est entré à hauteur de 20% du capital du Paris FC. Le pays est aussi devenu – via le même fonds d’investissement – sponsor principal (« Victorious Bahrain ») du club de Ligue 2, installé au stade Charlety. De quoi permettre une hausse de 30% du budget du PFC (19M€). Avec le bonheur qu’on connait : l’équipe de René Girard est leader avec 7 points d’avance sur son dauphin, Troyes, après 10 matches. Tout à l’heure (19 heures), le Paris FC recevra Auxerre pour relancer sa dynamique après la trêve internationale. Alors le PFC prochainement concurrent du PSG en Ligue 1 ? Chercheuse à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques), spécialisée sur l’impact du sport dans les relations internationales, Carole Gomez pense que Bahreïn n’est pas là pour rien…

« Pour Bahreïn, s’associer à la marque Paris, c’est améliorer son image, se diversifier, découvrir le marché français, mais c’est aussi défier le Qatar et le PSG« , explique Carole Gomez au journal L’Equipe. « Je ne crois pas à la coïncidence : Bahreïn est un poisson-pilote de l’Arabie saoudite qui est moteur dans le blocus imposé au Qatar depuis juin 2017 par une coalition dont Bahreïn fait partie. »

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