Revue de presse PSG : Monaco, titre, Mbappé, Tuchel, Guardiola, fair-play financier…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 15 avril 2018.

« En gagnant ce soir, le PSG s’assurerait un 7e titre de champion de France, rappelle Le ParisienIl y a toutefois un match à disputer et, donc, à remporter. contre Monaco (encore), l’adversaire du PSG le plus consistant ces dernières années. Cette saison, la troupe d’Emery a causé des misères à celle de Jardim : trois affrontements, trois victoires parisiennes. Au-delà des scores (2-1, 2-1, 3-0), la différence s’est surtout creusée dans le jeu. […] Mbappé sera bien sur la pelouse ce soir. Remis de ses douleurs abdominales, il a participé à l’intégralité de la séance d’entraînement collective hier matin. […]  En à peine un an, Mbappé a pris une nouvelle dimension. […] Même s’il a connu des baisses de régime en octobre ou en janvier-février, il a su faire le dos rond pour revenir en forme en cette fin de saison. Mais sa véritable intelligence réside dans le fait d’avoir su bâtir une relation technique et se faire adouber par Neymar. […] Sa popularité a connu un véritable essor. Les sollicitations ne viennent pas que des fans. Il a séduit les annonceurs. Mais, pour l’instant, le joueur et son entourage refusent toutes les propositions. Il a renouvelé son contrat avec Nike l’été dernier. La marque lui verse 2,5M€ par an, sachant que ce type de contrat est lié aux performances. Si on y ajoute ces 18 M€ annuels de salaire, on comprend mieux qu’il ne se précipite pas pour monnayer son image. […] Prêté mais déjà Parisien, Monaco percevra 145 M€ en juillet pour lui (part fixe). Les 35 M€ restants s’étaleront dans le temps en fonction de différents objectifs à atteindre. Sachant qu’une part est aussi liée à la revente du joueur. Mais, a priori, ce n’est pas pour tout de suite. »

« Le sacre après le sacrilège », titre L’Equipe. « Il n’existe pas de moment plus délicieux qu’un rendez-vous au Parc des Princes, face à l’adversaire qui lui avait botté les fesses l’an passé, pour que ce trophée soit un peu plus long en bouche encore, écrit Damien Degorre. L’heure est aux feux d’artifice, au podium de la Ligue et au défilé des joueurs, un par un, à la fin du bal, sans doute avec le tee-shirt de champion, l’expression « mon frère » en moins depuis le départ de Lucas. Mais c’est un autre Brésilien qui va manquer ce soir. Cela fait deux mois que Neymar manque au PSG d’ailleurs. Son père, lui, est attendu. »

« Motta a de bonnes chances d’être titulaire, lit-on. Un Italien en chasse un autre puisque Verratti (adducteurs) est forfait. Emery pourrait donc titulariser Lo Celso au côté de Rabiot dans l’hypothèse où Draxler remplace Mbappé. Victime de maux de ventre cette semaine, il a participé hier à la totalité de la séance. Suffisant pour débuter une telle affiche ? La tendance était plutôt de le voir prendre place sur le banc. »

« À Marseille, on savoure le pied de nez, s’amuse le JDD. Au moment où le PSG s’apprête à reprendre sa couronne nationale, l’OM renoue avec sa tradition continentale. Quel que soit le dénouement, le club français qui aura marqué la saison européenne n’est pas celui qui a dépensé plus de 400M€ sur le marché des transferts mais celui qui a sublimé ses investissements. Certes, ni dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe ni face à des épouvantails, mais en procurant de l’émotion, ce que Paris n’a pas su faire. Le PSG traîne comme un boulet ses deux éliminations consécutives en 8e de finale de C1, unique baromètre de sa réussite. »

L’enquête de l’UEFA dans le cadre du fair-play financier « va connaître un tournant décisif vendredi, prévient le journal dominical. Les dirigeants ont rendez-vous à Nyon. Ils devront convaincre. Le cabinet mandaté par l’UEFA a décoté significativement la valeur des sponsors qatariens. Celui sollicité par le PSG (et reconnu par l’UEFA) a une analyse favorable. La discussion de vendredi portera sur cet écart, mais aussi sur les contrats commerciaux à venir. Tout le monde joue sa crédibilité dans ce dossier. »

L’hebdomadaire revient sur une rencontre entre Pep Guardiola et Thomas Tuchel, en 2015. « Ce soir-là, Tuchel a longuement questionné Pep sur son approche psychologique. Le successeur probable d’Emery au PSG avait attiré l’attention du maestro deux ans plus tôt grâce au style donné à sa modeste formation d’alors, Mayence. […] « Pep m’a souvent parlé de Thomas, son travail l’impressionnait », a raconté un ancien directeur sportif du Bayern. Au point de désigner Tuchel comme son héritier à l’heure de s’envoler pour Manchester City. La direction du club lui avait préféré Ancelotti. Cette fois, le sextuple tenant de la Bundesliga l’a bien sondé pendant l’hiver. Mais le PSG a visiblement été plus convaincant pour attirer ce disciple de Guardiola, qui aurait été choisi par l’émir en personne. »

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