VAFC-PSG 1-3 A 90 minutes de la finale !

Le PSG se qualifie à Valenciennes pour une demi-finale de Coupe de la Ligue au terme d’un match plein de maîtrise. 3 jours après le Clasico, Paris séduit encore.

Paris gagne son billet pour les demis-finales de la Coupe de la Ligue en écartant Valenciennes sur son terrain. Malgré un but rapidement encaissé, les Parisiens vont vite revenir pour finir par se détacher irrésistiblement.

C’est pourtant les Valenciennois qui vont ouvrir rapidement la marque. Alors que jusque-là il ne s’était pas passé grand chose, Camara perd un ballon sur le côté. VA en profite pour accélérer et Dossevi voit sa frappe contrée par… le même Camara revenu en catastrophe pour se racheter et qui trompe Coupet. Un peu le même but que contre Lyon au tour précédent. VA mène 1-0 (4′), alors que l’on a même pas eu le temps de s’apercevoir qu’Antoine Kombouaré avait placé Jallet en milieu droit, Sessegnon à gauche, Ceara arrière droit et donc Grégory Coupet dans les cages.

Heureusement, Paris ne va pas gamberger longtemps et égaliser dans la foulée. Sur un coup-franc dans la boîte de Jallet, Camara se rachète et place sa tête tranquillement dans le petit filet de Penneteau (1-1, 9′). Dès lors, le PSG parait plus solide et conquérant. Jallet, notamment, anime avec brio son côté droit. Il hérite d’ailleurs d’un ballon qu’il s’emmène dans la surface pour aller seul tromper le gardien de VA d’une belle frappe croisée déposée au ras du poteau (1-2, 27′).

Paris aurait même pu plier la rencontre. Le trio Ceara, Chantome, Jallet est irrésistible côté droit et c’est souvent panique à bord dans la défense de VA. Hélas, le PSG ne fait pas le break, et c’est même Loriot, qui sur un centre en retrait, fait frissonner Nungesser : sa frappe est heureusement détournée du bout des doigts par Coupet sur son poteau gauche (36′).

En deuxième mi-temps, les hommes de Montanier vont essayer d’emballer la rencontre, mais après une tête de Loriot non cadrée, encore lui, laissé seul devant Coupet, c’est bien le PSG qui va se mettre à l’abri. Sur un tacle rageur de Makelele, Sessegnon récupère le ballon et le glisse à Luyindula qui enchaîne contrôle frappe croisée dans la foulée (1-3, 51′).

Le break est fait et malgré de nombreuses tentatives de ses hôtes du soir, le PSG va gérer sa fin de partie sans jamais être vraiment inquiété. Du beau travail, trois jours à peine après le Clasico. A 90 minutes du bonheur… le PSG s’offre avec cette victoire la possibilité de rêver à une nouvelle finale.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page