La revue de presse PSG : Bordeaux, Ben Arfa, Kimpembe, Dani Alves…

Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 30 septembre 2017 dans la presse hexagonale:

« Le PSG va devoir se méfier de ce Bordeaux qui s’est transformé en un petit Paris. L’invincibilité n’est en effet pas le seul point commun. Les Bordelais s’appuient aussi sur une possession de balle supérieure à leurs adversaires et, à l’exception d’un 0-0 à Lille, ils ont marqué au moins un but à chaque match. Et les deux clubs possèdent leur cortège de Brésiliens (5 pour Paris et 4 pour Bordeaux), remarque Le Parisien. La MKP, ce n’est pas la MCN, mais les Girondins possèdent avec ces trois-là un potentiel offensif (13 buts). […]  Contraint de se passer des services de Thiago Motta, touché au genou, Unai Emery pourrait délaisser son habituel 4-3-3 pour évoluer en 4-4-2. Cette réorganisation tactique devrait profiter à Angel Di Maria, pressenti pour débuter sur l’aile droite de l’attaque parisienne. En défense centrale, le turnover devrait faire les affaires de Presnel Kimpembe (à la place de Marquinhos). »

« Relativement discret, peu bavard et concentré sur son travail dans le vestiaire, hyper-expressif sur le terrain et excentrique à la ville, Dani Alves est une source de surprises au quotidien, observe Le ParisienAujourd’hui, même si les prochaines années jouent contre lui (Alves est sous contrat jusqu’en 2019), plus personne ne doute de sa valeur ajoutée. L’international brésilien émarge à un salaire d’environ 700.000 € mensuels brut, très confortable mais très loin du capitaine Thiago Silva par exemple. Et il n’aurait touché aucune prime à la signature. Plus qu’un arrière droit, le PSG a aussi recruté cet été une très forte personnalité. Capable de demander à ses coéquipiers, d’un seul geste, de ralentir le rythme, ou au contraire de faire souffler le vent de la révolte si les circonstances l’exigent. »

« La vie parisienne d’Hatem Ben Arfa est désormais faite d’allers-retours entre le groupe professionnel et l’équipe réserve », ajoute le journal francilien. « Le club cherche une tentative d’explication nouvelle et inédite qui ne correspond à aucun usage, pointe son avocat, M e Bertrand, qui, par ailleurs, a saisi la commission juridique de la Ligue. Un usage, c’est quelque chose qui se répète depuis longtemps. Or, Hatem n’a jamais été mis à l’écart, même quand il n’était pas dans le groupe. Le club veut l’atteindre moralement. C’est un comportement qui s’assimile à du harcèlement moral par son caractère répétitif. On veut le faire craquer. »

En bref, on lit encore que « Javier Pastore est la priorité de l’Inter Milan pour le prochain mercato hivernal. Les blessures à répétition ne refroidissant pas les dirigeants italiens qui visent un transfert sec ». Que « cet après-midi, réunis sous la bannière du CUP, les quelque 2000 ultras pourront célébrer le premier anniversaire de leur retour. Avant le match, ils ont également prévu un hommage à Francis Borelli, président du PSG entre 1978 et 1991, à l’approche des dix ans de sa disparition ». Que « quinze joueurs sont attendus en sélection. Thiago Silva, Marquinhos, Dani Alves, Neymar (Brésil), Di Maria (Argentine), Cavani (Uruguay) prendront la direction de l’Amérique du Sud. Areola, Kimpembe, Kurzawa, Rabiot, Mbappé (France), Trapp, Draxler (Allemagne), Meunier (Belgique) et Verratti (Italie) restent en Europe. »

« La victoire apparaît comme une nécessité pour le PSG, qui reste sur une contre-performance le week-end dernier avec son piètre match nul à Montpellier (0-0), écrit L’EquipePlus généralement, ses deux dernières sorties nationales – on peut même y ajouter celle face au Bayern où tout n’a pas été parfait malgré l’ampleur du score -, ont montré que l’équipe parisienne pouvait connaître des soucis dans l’animation du jeu et son équilibre global. Conséquence : elle n’est pas à l’abri de laisser échapper des points ici ou là. […] En 4-3-3 ou en 4-4-2 ? L’absence de Motta pourrait inciter le staff à opter pour la seconde solution. Peut-il également laisser le ballon, comme mercredi contre les Allemands ? Difficile d’imaginer Paris être dominé et ne pas être maître du ballon en France, qui plus est à domicile, dans un Parc des Princes qui sera encore à guichets fermés, ou quasi. Les supporters n’apprécieraient pas. La direction non plus. »

« En apprenant qu’il ne serait pas titulaire face au Bayern, Presnel Kimpembe n’a pas caché un peu de contrariété, poursuit le quotidien sportif. Sa progression passe aussi  par ce genre de matches, et c’était justement le sens des regrets de Kimpembe. Surtout qu’en début de saison Emery avait expliqué à ses trois défenseurs centraux qu’il procéderait à un turnover équilibré. Le technicien basque croit beaucoup en son potentiel. De toute façon, il n’a guère le choix. Il n’a que ces trois défenseurs centraux de métier dans l’effectif à tel point que, lors des oppositions à onze contre onze, Zoumana Camara vient souvent prêter main forte en charnière pour faire le nombre. Cela pourrait durer toute la saison. […] Pour le moment, Kimpembe ne laisse percevoir aucune inquiétude en privé. Il dit se sentir bien dans cette équipe et s’efforce d’avoir une attitude constructive, conscient qu’on compte sur lui. »

Enfin, « la commission juridique de la Ligue (LFP), saisie jeudi par Jean-Jacques Bertrand, l’avocat d’Hatem Ben Arfa, étudiera mardi le dossier de l’attaquant parisien. À la fin de cette première réunion, la commission devrait demander des observations au club. Ensuite, une audition des deux parties pourrait se tenir. Exclure un joueur du groupe pro ne peut se faire que sous deux conditions : s’il y a une justification sportive et seulement de manière temporaire. Après cette nouvelle exclusion, il semble que son club veuille bien lui faire passer le message qu’il doit partir cet hiver et, pour cela, donne l’impression de considérer que ce ne sera pas le cas si HBA reste dans une situation confortable ».

Presse« Les Girondins ne partent pas battus. Ils ont des armes pour tenter l’exploit, assure Sud Ouest. Les hommes se connaissent et ont leur repères dans un système en 4-3-3 qui offre les meilleures garanties. Bordeaux s’attend à subir. Gourvennec compte bien sûr sur Malcom, l’atout offensif essentiel des Girondins. Le Brésilien, à l’instar d’un Mbappé, fait plier toutes les défenses par ses courses et ses dribbles. Son punch mais aussi le sens du but de Sankharé et l’opportunisme de Kamano seront les armes bordelaises ».

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