Lucas Hernandez : « Le projet du PSG est très ambitieux »

Devenu un titulaire indiscutable au PSG depuis son arrivée, Lucas Hernandez a profité d’une adaptation express pour prendra rapidement ses marques.

C’est l’une des grandes satisfactions du recrutement du mercato estival. Fort d’une grosse expérience, Lucas Hernandez a été recruté pour renforcer la défense parisienne. Si sa grosse blessure au genou contractée en novembre 2022 pouvait apporter quelques doutes sur sa condition physique, l’international français s’est rapidement imposé comme une valeur sûre de l’effectif de Luis Enrique. Dans un entretien au quotidien Le Parisien, le défenseur du PSG s’est confié sur son arrivée et son adaptation chez les Rouge & Bleu. Extraits choisis.

Au moment de sa convalescence après sa blessure au genou, s’est-il posé des questions sur son avenir au Bayern Munich ?

« C’est le moment où je me suis demandé : est-ce que je suis bien ici ? Est-ce que je me vois rester quatre ans de plus ? Ou est-ce que je choisis un nouveau défi dans un pays où je n’ai jamais joué mais que je connais bien ? J’ai pensé à tout ça. J’ai pensé aussi au Bayern parce qu’avec cette grosse blessure, ils m’ont fait confiance et me proposaient de prolonger. J’ai tout mis sur la table et comme je suis quelqu’un de spontané, qui aime les défis, je me suis dit que c’était le moment de changer et de choisir Paris, un club très ambitieux. »

A-t-il été motivé par l’intérêt du PSG ?

« Oui bien sûr ! Voir qu’un club comme le PSG compte sur toi alors que tu as une grosse blessure, c’est hypermotivant et super agréable. »

Certains joueurs du PSG l’ont-ils poussé à signer ?

« (Il sourit.) Ce transfert, j’en ai pas mal parlé avec Kylian (Mbappé) parce que je m’entends très bien avec lui. Ce sont des petits textos, des appels pour voir comment je me sens au Bayern. Un jour, il m’a demandé si j’étais ouvert à venir et il m’a dit que lui, il allait tout faire pour me convaincre. Surtout, il m’a écrit après ma blessure pour savoir comment ça se passait. Et ensuite, quand les petites rumeurs ont commencé à sortir dans la presse, il m’a appelé pour demander mon avis. »

Le projet présenté par le PSG

« Le projet du Paris Saint-Germain est très ambitieux. C’est un projet qu’il ne faut pas regarder à court terme mais à long terme. Il y a l’envie de créer une vraie équipe, solide et solidaire, que ça soit sur le terrain et en dehors, avec des joueurs qui veulent mouiller le maillot, qui sont là pour apprendre et continuer à progresser. Il y a beaucoup de jeunes joueurs. C’est ça qui motive à choisir Paris, parce que c’est un club dont tu vois l’ambition. On ne le voit pas de cette manière, mais j’ai joué au Bayern Munich et à l’Atlético de Madrid, et, vu de l’étranger, le PSG est un énorme club que tout le monde veut affronter et battre. »

Son adaptation express au PSG

« Connaître beaucoup de mes coéquipiers m’a vraiment aidé. Il y a la langue également : pouvoir parler français et espagnol. Tout ça fait que mon adaptation se passe aussi rapidement. Cela fait seulement quatre mois que je suis à Paris mais j’ai la sensation que ça fait beaucoup plus longtemps (…) J’ai la chance d’évoluer dans un super groupe qui est jeune, qui veut continuer à s’améliorer, à apprendre. Et ça se voit. Je suis très content d’avoir pris cette décision de rejoindre le PSG. »

A-t-il un rôle particulier dans le vestiaire grâce à son expérience et la maîtrise de la langue française et espagnole ?

« 90 % des joueurs parlent espagnol ou le comprennent, ça facilite la compréhension entre nous. Les Espagnols continuent leur adaptation. Ils prennent des cours de français pour s’améliorer et continuer à créer ce groupe qui prend forme petit à petit. On commence à voir une solidarité de groupe : on a eu des moments difficiles, après la défaite à Newcastle. Ça n’a pas été facile mais on a ressenti une véritable union et on s’est aperçu qu’on voulait tous suivre le même chemin. »

Le rôle du capitaine Marquinhos

« Pour moi, c’est un super capitaine ! Un capitaine, c’est un leader sur le terrain mais c’est surtout un leader en dehors. Quand je suis arrivé, il m’a demandé si j’avais besoin de quoi que ce soit : une voiture, un contact pour le ménage à domicile. Lui aussi a fait en sorte que mon intégration se passe le plus rapidement possible et que je me sente plus à l’aise. »

Les bons moments dans le vestiaire se prolongent-ils aussi en-dehors ?

« Oui ! C’est important d’avoir cette cohésion de groupe en dehors du terrain, de faire des restaurants, des dîners. Pour l’instant, on a fait un barbecue chez Keylor (Navas). C’est un groupe qui aime se retrouver. »

Ce qui le marque chez Luis Enrique

« Évidemment, son envie d’avoir le ballon tout le temps. C’est un fou de la possession. On essaie dans les matchs d’avoir le plus souvent le ballon et aussi de le récupérer tout de suite après l’avoir perdu. Humainement, au quotidien, c’est le top. Ça se voit à l’entraînement, on a tous de la joie. En réalité, on s’entraîne comme des professionnels mais on s’entraîne dans la bonne humeur et c’est un souhait du coach. Il veut que l’on soit tous concentrés, mais qu’il y ait de la joie. Il nous chambre de temps en temps également. »

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