La revue de presse PSG

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 2 avril 2017 dans la presse nationale.

« Le Paris-Saint Germain a dominé dans les grandes largeurs une formation monégasque trop vite asphyxiée par le rythme et l’intensité imposés et que la trêve ne semble pas avoir laissée intacte alors que les internationaux parisiens sont revenus plus frais, mordants et déterminés que jamais, juge L’Equipe. De Di Maria, buteur (44e) et double passeur décisif (4e, 90e), à Cavani, auteur d’un doublé magnifique (54e, 90e), en passant par Draxler ou Verratti, les Parisiens ont désorienté, martyrisé, presque humilié le leader de la Ligue 1 au cours d’une soirée qui pourrait laisser des traces dans les prochaines semaines. Le PSG a frappé très fort hier. Non seulement il a conservé son titre, qu’il a remporté pour la septième fois de son histoire, mais il a réduit en miettes le jeu monégasque si flamboyant depuis de longs mois. […] Il lui reste à le reproduire dans un final de Championnat. Monaco peut-il l’aider ? Si cette équipe ne retrouve pas très vite des couleurs et de l’énergie, elle risque de connaître le même sort que le cru 2003-2004 : très beau mais sans titre. »

« Julian Draxler a frappé vite, Angel Di Maria a été élu homme de la finale et Edinson Cavani a mis deux buts splendides. Mais le trio du match était derrière eux, estime le quotidien sportif. Il y a rarement un grand PSG sans un grand milieu de terrain et ce fut encore le cas hier. En préférant Thiago Motta à Javier Pastore et Adrien Rabiot à Blaise Matuidi, et en optant pour un milieu à trois à l’ancienne, Unai Emery avait misé sur la conservation du ballon davantage que sur l’agressivité. Il s’agissait de faire courir les Monégasques, de les rincer sur la longueur en les privant de ballons, eux qui n’en ont pas l’habitude, davantage que de les presser. Car vouloir étouffer Monaco dans son camp, c’est prendre le risque d’être contré et ça, visiblement, Emery n’en voulait pas. »

Les notes de L’Equipe : Trapp 6 / Aurier 6 / Thiago Silva 7 / Kimpembe 6 / Kurzawa 6 / Verratti 8 / Thiago Motta 5 / Rabiot 6 / Draxler 7 / Cavani 8 / Di Maria 8.

Les notes du Parisien : Trapp 6 / Aurier 6 / Thiago Silva 7 / Kimpembe 6 / Kurzawa 5 / Verratti 8 / Thiago Motta 7.5 / 6.5 / Draxler 7 / Cavani 8 / Di Maria 9.

« Et à la fin, c’est Paris qui gagne ! Après une défaite en Principauté (3-1) et un nul au Parc en L1 (1-1), le PSG épingle enfin Monaco à son tableau de chasse cette saison au cours d’une finale de la Coupe de la Ligue magnifique et intense, féroce dans ses combats, prodigieuse par séquences et sublime à chacun de ses buts, écrit Le ParisienC’est la permanence d’un destin, l’ADN d’un club qui ne laisse rien traîner depuis deux saisons avec tous les titres domestiques disponibles à la fin dans sa vitrine. Paris reste un percepteur ponctuel en finale. Cette 7 e Coupe de la Ligue du PSG trace aussi tout le chemin qu’il reste à Monaco pour grandir. Comment va-t-on vivre ce soufflet qui retombe en Principauté, ces pendules remises à l’heure et ces hypes moins fortes ? Ce 4-1 va booster la fin de saison du PSG. Sa froideur de finisseur aux gros bras sera toujours supérieure à l’émotivité de Monaco […] Avec un Di Maria revenu doté d’un stock tout neuf de globules rouges de Bolivie où l’Argentine a perdu cette semaine, Paris s’est amusé à concasser Monaco patiemment. A la troisième rencontre, Emery a enfin trouvé la solution. Il y a chez cet entraîneur, encore plus sûr désormais de rester à Paris, une science des finales, une recette maison ».

« Le PSG et la Coupe de la Ligue commencent à constituer un couple à la fidélité remarquable. Demandez à Monaco… Monégasques et Parisiens ne passeront pas leurs vacances ensemble à Dubaï ou à Saint-Barth. Les premiers furent très vite fâchés par ce but un tantinet hors-jeu de Draxler. Les seconds réclamèrent on ne sait trop quoi après la merveille d’égalisation de Lemar. D’ailleurs, les Parisiens, plus particulièrement Cavani, passèrent beaucoup de temps dans les récriminations, lit-on dans Le Progrès. Entre deux campagnes d’intox envers le corps arbitral, ils jouèrent tout de même au foot. Et plutôt bien. Il y a des soirs où Angel Di Maria est accompagné d’une auréole. C’était le cas hier dans un Parc OL rempli jusqu’aux cintres. Et lorsque l’Argentin ajusta Subasic après avoir provoqué l’ouverture du score, on se dit que le PSG s’ouvrait l’horizon. […] L’incroyable nuit du Nou Camp aura aussi zappé l’idée que le PSG détient le plus bel effectif de France. Cela ne se voit pas, pas encore ?, dans le classement de la L1. Mais cela s’est vu hier soir. Et tout le monde a saisi le message. »

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