La revue de presse PSG : finale, Unai Emery, Jorge Jesus, Maxwell, mercato…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 27 mai 2017.
« Les finales sont faites pour être gagnées,
mais celle-ci un peu plus que les autres pour le PSG. Pas
seulement parce qu’il s’agit de la 100ème édition de la Coupe de
France, mais parce qu’un revers face à Angers,
projetterait le club dans une nouvelle zone de turbulences,
et hypothéquerait l’avenir d’Emery, écrit
Le
Parisien. Ce SCO est costaud,
Paris peut s’attendre à un défi physique
permanent. […] Cette fois-ci, c’est
bien la dernière apparition de Maxwell sous le
maillot du PSG. Il étudie actuellement une proposition
du club pour un poste de dirigeant. Krychowiak et Ben Arfa
sont certains de quitter Paris cet été. Areola se
pose beaucoup de questions. Le gardien de 24 ans étudie
les
possibilités d’un départ cet été et ne
privilégie pas un prêt. Aurier n’a pas donné
suite à la proposition de prolongation de contrat de 3 ans
assortie d’une revalorisation salariale. Thiago
Motta et le club semblent s’accorder
pour prolonger d’une année. Sous
contrat jusqu’en 2018, Matuidi a
reçu fin avril une proposition de prolongation de deux ans à des
conditions salariales plus conformes à ses revenus
actuels. Mais la perspective de tenter une
première expérience à l’étranger dans un grand club
européen le fait
réfléchir. Lucas, Paris ne
devrait pas le retenir en cas d’offre
intéressante. Di Maria attire les
convoitises (Barcelone). »
« Les rumeurs sur un départ d’Emery se font particulièrement insistantes depuis quelques heures. Hier soir, plusieurs medias portugais annonçaient que l’expérimenté Jorge Jesus (62 ans) était sur le point de se mettre d’accord avec Paris, lit-on encore. L’entraîneur du Sporting Portugal aurait négocié son départ avec ses dirigeants qui réclament 15M€ pour le libérer de ses deux années de contrat. C’est Antero Henrique, le futur directeur sportif du PSG, qui aurait recommandé son bouillant compatriote à Nasser Al-Khelaifi. Dans ce contexte, une défaite ce soir sonnerait le glas d’un entraîneur à l’image d’ores-et-déjà bien écornée. Reste qu’en choisissant Jorge Jesus, qui possède un palmarès moins épais que celui d’Emery et qui n’a jamais dirigé un club en dehors de son pays, le PSG n’aurait pas vraiment plus de garanties. Tout devrait rapidement se décanter en début de semaine. »
« Le PSG d’Unai Emery a d’autant moins le droit de s’incliner que l’éventuelle perte de ce trophée pourrait avoir des conséquences immédiates sur l’avenir de l’entraîneur. En oubliant de participer à la célébration de Maxwell, samedi dernier, l’Espagnol a pris le risque de s’aliéner définitivement la sympathie de son vestiaire, insiste L’Equipe. Le contexte est bouillant, et on ne parle pas seulement des perquisitions mardi. Les bouleversements en cours à la direction sportive marquent le début d’un nouveau cycle. Arrivé il y a un an, le technicien s’inscrit-il dans celui-ci ? Henrique s’est penché sur la manière dont il pourrait retoucher l’effectif et sa réflexion s’est étendue au coach. Hier, la presse portugaise assurait que Paris discute déjà avec le Sporting pour libérer Jesus. »
« Contre Caen (1-1), Edinson Cavani n’a pas marqué, stagnant à 49 réalisations, rappelle le quotidien sportif. Une de moins que Zlatan Ibrahimovic l’an dernier. Il lui reste encore une occasion ce soir, contre Angers, de chiper ce record ».
« Les Angevins ont une idée derrière la tête : remporter la 100e édition et rendre ainsi un sacré hommage à Raymond Kopa, disparu en mars, sans l’avoir jamais gagnée. Un sacre ouvrirait la porte de l’Europe, 35 ans après, explique Le Courrier de l’Ouest. « Ce sont peut-être des signes du destin » veut croire le coach Stéphane Moulin. »
« Angers rêve, Emery cauchemarde, s’amuse La Dépêche. Avec son 19e budget de Ligue 1 (25M€, contre 500M€ pour son adversaire), Angers prendra volontiers la place du fameux «Petit Poucet». Oui, les hommes de Stéphane Moulin n’ont pas les ressources financières sans limite des Franciliens, mais ils jouissent d’une qualité qui a fait défaut cette année à la bande à Verratti : l’abnégation. Ils croient dur comme fer aux capacités de leur entraîneur. »