[25/9] Revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce dimanche 25 septembre 2016.

« Le nouveau cycle enclenché par le Qatar patine, c’est logique et cela risque de durer un peu. « On n’est pas inquiets, ce n’est que le début de saison » tempère-t-on au club, écrit le JDD. Thiago Silva a été affecté par le refus du club de le laisser aller aux JO et par l’enlisement de sa prolongation. Quelque chose s’est cassé. Son entourage a laissé fuiter l’intérêt, réel ou non, de l‘AC Milan pour mettre la pression sur les dirigeants parisiens. En l’état, celui qui a fêté ses 32 ans jeudi est sous contrat jusqu’en juin prochain, avec une prolongation automatique d’une saison en cas de qualification en Ligue des champions. En toute logique, cela doit le mener jusqu’en 2018. Mais cela l’autorise-t-il, aussi, à signer librement ailleurs dès cet hiver ? Alors que le PSG doit absolument s’imposer mercredi, le Brésilien n’a en tout cas pas trouvé le réconfort sur le terrain à Toulouse : « On a perdu notre jeu, c’est ça qui m’inquiète un peu » a déclaré le défenseur ».

« Il n’y a pas encore le feu à la maison PSG. Mais les flammes se rapprochent dangereusement et les braises pourraient s’enflammer dès mercredi. Tout autre résultat qu’une victoire contre Ludogorets placerait Unai Emery et ses joueurs dans une situation de crise, affirme L’Equipe. La passe délicate actuelle du PSG prouve, au moins, que notre Championnat n’est pas aussi faible que certains l’affirmaient. (…) Pour se créer des occasions, il faut faire des différences. Pour y parvenir, la technique et les automatismes dans le jeu sont déterminants. Mais l’aspect physique l’est probablement encore plus. Sans coup de reins, difficile de prendre le meilleur sur ses adversaires, surtout quand ils se montrent compacts et agressifs défensivement. Le PSG a buté sur Saint-Étienne (1-1) et s’est incliné devant Monaco (1-3) et Toulouse (0-2) qui, à chaque fois, lui ont imposé de nombreux duels. Si Cavani ne peut pas être critiqué sur son engagement, on ne peut pas en dire autant de Di Maria et Lucas. Quand on ajoute à ce tableau peu reluisant les cas Ben Arfa et Jesé, il est normal que l’attaque parisienne inquiète. (…) Au Stadium, les Parisiens ont paru encaisser les événements sans réagir. (…) Depuis le début de la saison, l’ombre de Zlatan Ibrahimovic plane autour de l’équipe parisienne. On ne parle pas là du vorace attaquant mais du lider maximoSans lui, le groupe est orphelin. (…) La redistribution des cartes a brouillé la hiérarchie du vestiaire. Motta et Matuidi ont vu leur statut fragilisé, Verratti est blessé, tandis que Silva est un capitaine aux gants de velours. Autre élément, le groupe s’est nettement rajeuni. Avec 25 ans de moyenne, l’effectif du PSG est devenu le plus jeune des principaux candidats à la C1. »

« Dans les clubs qu’il a dirigés, Unai Emery a toujours affiché une nette différence entre ses résultats à domicile et ceux à l’extérieur, ajoute le quotidien sportif. Le summum ayant été atteint avec le Séville FC (2013-2016) où il compta près de trois fois plus de succès au stade Sanchez-Pizjuan (68,7 %) qu’en dehors (25,8 %). En Andalousie, cela avait même fini par lui valoir une réputation au gré d’une dernière saison achevée avec… aucune victoire en déplacement ! Un peu caricatural car, lors des deux exercices précédents, ses joueurs avaient signé pas moins de 7 (en 2013-2014) puis 10 (en 2014-2015) succès hors de leurs bases. Un bilan à replacer en outre dans le contexte d’équipes émargeant dans l’ombre des ogres (Barça-Real-Atlético) ».

« Un recrutement raté, des joueurs en méforme, un entraîneur qui doit encore adapter son management… Les raisons du début de saison chaotique du PSG sont assez limpides, tranche Le Parisien. On ne remplace pas une légende d’un claquement de doigt, c’est un fait. Mais les dirigeants parisiens n’imaginaient peut-être pas que le vide laissé par le départ de Zlatan Ibrahimovic serait aussi compliqué à combler. Pour le suppléer, l’état-major parisien a procédé à un recrutement « light » qui n’apporte rien pour l’instant sur le plan offensif. Le PSG s’est rendu « Cavani-dépendant ». D’autre part, la méforme d’un Di Maria ou l’absence chronique d’un Verratti, les créateurs et animateurs du jeu parisien, sont aussi des handicaps. (…) Pour l’instant, le style Unai Emery se résume surtout à son ballet frénétique de la touche et à son phrasé rapide coloré d’accent espagnol. (…) Certains joueurs s’étonnent de séances vidéo trop longues (…)  Plusieurs joueurs s’avouent décontenancés par la rigueur dont fait preuve Emery avec Ben Arfa, alors que personne n’a relevé de clash ou de dilettantisme. Emery affirme à ses dirigeants, et en privé, qu’il ne fait pas une affaire personnelle du cas Ben Arfa et que ce dernier n’est pas condamné. Reste à savoir s’il est encore possible de normaliser une situation au cœur de toutes les discussions internes et externes. »

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