Le directeur du Mundo Deportivo défend à Antero Henrique de donner des leçons

Ils ne digèrent pas. La planète azulgrana n’a pas accepté le transfert forcé de Neymar Jr en 2017 via l’activation de sa clause libératoire de 222M€ comme elle s’offusque aujourd’hui que le PSG mette en cause publiquement les pratiques du Barça dans le dossier Rabiot. Santi Nolla, directeur du Mundo Deportivo, monte au créneau ce mercredi avec pour cible Antero Henrique, le directeur sportif du PSG. Mais aussi les règles de la FIFA.

« Le directeur sportif du Paris Saint-Germain, Antero Henrique, n’est pas la personne la mieux placée pour donner des leçons d’éthique. Il a récemment déclaré que le FC Barcelone avait enfreint les règles en concluant un accord avec Adrien Rabiot. Nous parlons de celui au PSG qui a dessiné la stratégie pour signer Neymar. Le PSG a payé la clause libératoire sans en avoir parlé auparavant avec le joueur ? demande le directeur du Mundo Deportivo. La règle encourage l’hypocrisie et finit par être une farce. Tous les clubs négocient avant avec les joueurs et n’attendent pas les six derniers mois de contrat. En outre, la législation sportive espagnole prévoit des clauses libératoires qui n’existent pas dans certaines ligues. C’est une inégalité. Tout cela devrait être uniformisé et il faudrait revenir sur cette règle des six mois. Quel problème y a-t-il à parler avec un joueur, généralement avec son représentant, pour connaître ses intentions pour l’avenir ? Cela fait partie de la pratique naturelle de toute négociation. L’interdire est un manque de bon sens et encourage l’hypocrisie. »

« Mais le plus difficile à comprendre, c’est quand ceux qui n’ont pas respecté la règle deviennent les défenseurs de l’éthique, poursuit Santi Nolla. Et bien voyons ! Le PSG peut donner peu de leçons après avoir été soupçonné en permanence de ne pas respecter le fair-play financier. Cela leur fait mal que Rabiot ne prolonge pas. C’est entendu. Mais donner des leçons ? Non, pas une. »