Revue de presse PSG : Tuchel, Mbappé, Rabiot…

Vu et lu au sujet du PSG ce mardi 30 octobre 2018 dans la presse hexagonale.

Le journal L’Equipe revient sur la décision de Thomas Tuchel de sanctionner Adrien Rabiot et Kylian Mbappé. « Quand, peu après 17 heures, il entre dans cette pièce en compagnie de Rabiot avec lequel il vient de finir de regarder la première période du Barcelone-Real, Mbappé ne se doute certainement pas de la suite. La sanction est immédiate. Et irrévocable. Les deux hommes s’assiéront sur le banc. Devant le groupe, Tuchel tranche. Pour Mbappé, la surprise est totale. L’attaquant, certes déjà pris par les radars il y a trois semaines, ne figure pas parmi les plus gros retardataires. Rabiot aime, lui, parfois flirter avec le gong. Cette décision intervient dans un contexte plus large où le staff ne goûte guère depuis plusieurs jours une forme de légèreté au quotidien. La séance de veille de match avait été marquée par un déficit d’intensité évident. Ce que n’avait pas manqué de noter le président du PSG. […] La séquence où, grands gestes à l’appui, dont une petite taloche sur la nuque, Buffon semble offrir un cours à l’élève Mbappé, est marquante. […] Les proches de Mbappé actent le retard et assument sa conséquence directe. La situation de Rabiot est sans doute plus brûlante car elle s’inscrit dans un contexte de prolongation de contrat. […] Rabiot avait déjà été l’objet de « brimades » de son coach lors d’un exercice, alors que ce dernier se rendait compte qu’il ne s’investissait pas à fond. […] Ce weekend, témoigne de sa volonté de ne rien se laisser dicter. Si le collectif en sort plus fort, le PSG y gagnera sans doute à l’arrivée. »

« La fameuse rigueur allemande est de retour, ose Le ParisienLe coach observe depuis plusieurs mois les mœurs françaises et certaines choses ne lui plaisent pas, notamment cette propension à ne pas respecter les horaires ou  retourner au vestiaire chercher un équipement, ce qui décale la séance de quelques minutes. […] La sanction n’a pas duré pour les deux coquins. […] Dans un club où l’autorité n’est pas claire, Tuchel ne perd pas de temps et veille à asseoir la sienne. Il a également voulu envoyer un message global, type reprise en main. Quelques proches démentent cette hypothèse, expliquant que le coach a juste voulu rappeler les règles de vie collective. Reste que Tuchel, en interne, se montre de plus en plus agacé par les comportements sur le terrain observés contre les Reds et les Napolitains. Sans pour autant se transformer en Père Fouettard, Tuchel a clairement décidé de muscler son management. »

« Adepte du ‘‘happy management’’, entre jours de vacances supplémentaires et signes d’affection réguliers, l’entraîneur parisien sait aussi manier le bâton… constate l’AFPCe choix fort a pourtant failli se retourner contre lui. Longtemps tenue en échec par des Marseillais accrocheurs, son équipe a réussi à faire la différence quelques minutes après l’entrée en jeu de… Mbappé. Une décision bienvenue dans le compliqué vestiaire parisien ? « L’entraîneur a bien montré que le club était plus important que les individus », a salué Julian Draxler. « Il a fait ce qu’il pensait. C’est au coach de gérer ça, s’il y a des erreurs, et de juger s’il y aura des sanctions », a ajouté le capitaine Marquinhos. L’institution PSG avant tout ».

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