Romain Habran se rappelle ses années au PSG

Cette semaine, c’est l’ancien titi Romain Habran qui s’est confié aux micros des médias du club. Joueur du PSG de 2003 à 2009 & 2011 à 2018, le natif de Villeneuve-la-Garenne (92) est dans un premier temps revenu sur la place du Paris Saint-Germain dans sa vie : « C’est le club de cœur de toute la famille Habran ! Lorsque j’étais enfant, mon papa m’emmenait au Parc des Princes voir les matches. C’était l’époque des Ronaldinho, Okocha et surtout Anelka, dont j’étais un grand fan. Il est d’origine martiniquaise comme moi, je m’identifiais à lui. Parfois, il nous arrivait de ne pas avoir de billet pour entrer au stade, alors nous suivions les matches dans la rue parallèle. On vibrait en écoutant les commentaires à la radio et en reprenant les chants des supporters. Puis un jour, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le club. Je m’en souviens comme si c’était hier, un sentiment vraiment incroyable ! À chaque fois que j’enfilais le maillot du Paris Saint-Germain, j’éprouvais beaucoup de fierté car c’est le club de la capitale. J’avais l’impression d’être un super héros !« 

Romain Habran qui n’est jamais parvenu à se faire sa place parmi les professionnels chez les Rouge & Bleu, s’est tout de même construit des souvenirs chez les jeunes de son club formateur : « J’y ai joué durant neuf années, alors imaginez le nombre de souvenirs ! Celui qui me vient immédiatement à l’esprit, c’est la toute première fois où j’ai joué pour Paris. C’était lors d’un tournoi à Reims, avec l’Association Paris Saint-Germain. J’avais l’impression de vivre un rêve, surtout que mes débuts se sont très bien passés. Ensuite, je peux citer notre victoire lors du tournoi Nike de Marcoussis disputé en 2007 avec les U13 sous la coupe de Cédric Cattenoy. À la base, les Titis de la promotion 93 devaient y participer. Finalement, nous étions allés à leur place avec deux ou trois joueurs des U14 Fédéraux. Nous nous sommes imposés lors de la finale contre Montpellier, face à des joueurs plus vieux d’une année que nous. Un véritable exploit ! Enfin, je n’oublierai jamais le jour où j’ai signé mon premier contrat professionnel. C’était une récompense pour tout mon travail accompli. Signer ce document était une concrétisation. Magnifique !« 

psg.fr

S’il a été compliqué pour Romain Habran de se faire sa place chez les professionnels, l’attaquant a tout de même eu la chance de participer à des entraînements avec les plus grands : « Forcément, les premiers fois, j’avais les yeux grands ouverts car j’intégrais un groupe de joueurs réputés et talentueux. J’avais mis mon ego de côté car j’éprouvais une forme de respect pour tous ces joueurs confirmés. J’ai toujours été très bien accueilli par Ibrahimovic, van der Wiel, Camara, Lavezzi, pour ne citer qu’eux… Rien que d’en parler, je réalise la chance que j’ai eue de pouvoir les côtoyer. M’entraîner avec eux ou bien manger en leur compagnie n’a pas été possible pour tous les Titis de mon époque. Quand on est jeune, on ne réalise pas forcément sur le moment car on a envie de jouer et de montrer nos qualités. C’est seulement lorsque l’on n’est plus au club que l’on comprend ce qu’on a vécu. Partout où j’ai pu jouer ces dernières années, tous les gens me posent des questions sur mon passage au club. Je leur dis que tous les grands joueurs de Paris sont hyper cools ! Que l’image faite à leur sujet par les médias est bien souvent loin de la réalité« .

Comme souvent, c’est le même nom qui revient lorsqu’on demande aux anciens et/ou anciens titis quel joueur a le plus impressionné : « Sans contestation possible, Thiago Motta ! Il était incroyable, vraiment. Il jouait tout le temps en deux touches de balle. Lorsqu’on faisait des conservations, il ne perdait jamais le ballon. Parfois, je n’osais même plus faire de pressing sur lui par peur d’être ridiculisé ! Je me fatiguais pour rien en essayant de lui prendre le ballon. Avant de le recevoir, il savait déjà ce qu’il allait en faire une fois en sa possession. C’était beau à voir. Le top du top !« .

En plus de ses souvenirs chez les jeunes Rouge & Bleu, l’ex titi parisien a emporté dans ses bagages d’autres choses : « La notion de travail. Tous ces grands joueurs m’ont convaincu que sans travail, on ne peut pas arriver à atteindre nos objectifs. Ils étaient toujours en salle pour faire des étirements, des abdos, de la musculation ou bien de la prévention. Ils m’ont servi de modèles. Quand on observe une telle préparation, on a forcément envie de faire pareil. Cette discipline n’est pas qu’un simple mot. Il y a un temps pour rigoler et un autre pour travailler. Le foot, ce n’est pas que marquer des buts. Il y a tout le travail et le sérieux autour du terrain qu’il faut mettre en place pour être opérationnel« .

Romain Habran aujourd’hui

Pour clôturer l’entretien sur le site officiel du PSG, Romain Habran, 28 ans aujourd’hui, a fait part de son actualité : « Je joue à Afula, en Israël, un club de 2e division situé dans le nord du pays. Mon adaptation s’est très bien passée. Je suis vice-capitaine de l’équipe. Nous espérons décrocher la montée parmi l’élite locale. Si nous faisons preuve de régularité dans nos résultats, je suis persuadé que nous y arriverons. J’aime beaucoup la mentalité locale, car les gens ont du caractère et sont très francs, comme moi ! La qualité de vie est exceptionnelle car il fait toujours beau. Les stades sont remplis de supporters fanatiques. C’est un vrai pays de football. D’ailleurs, il y a beaucoup d’amoureux du Paris Saint-Germain. Paris est devenu « The club » ici ! Il y a des maillots Rouge et Bleu partout. J’ai parfois la sensation de ne pas avoir quitté Paris, moi ça me va !« .

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