Ménès est emballé par le PSG
Pierre Ménès,
chroniqueur sur Canal+, a été emballé par le jeu
du Paris Saint Germain et cette belle victoire
acquise contre le FC Séville hier soir en
Europa League (4-2). Force est de constater que
Paris produit du jeu et est très agréable à voir
jouer. Ménès nous fait remarquer que
Paris a battu deux fois, le 8ème de
Liga et tenu en échec deux fois également, le
premier de la Bundesliga, rien que ça, il en parle
sur son blog :
« Déjà, les deux équipes de départ avaient une certaine
gueule. La compo du FC Séville n’était pas vilaine et malgré le
turnover habituel opéré par Kombouaré, Paris présentait aussi une
formation compétitive. Résultat : une première mi-temps extra avec
cinq jolis buts et le constat que l’équipe andalouse n’est pas
vraiment au point sur le plan physique, manque clairement de
rigueur derrière et souffre d’avoir un gardien qui n’est plus que
l’ombre de ce qu’il a été.
Les parisiens ont d’abord frappé fort, et vite en menant
2-0 au bout de vingt minutes de jeu, grâce à deux corners
exploités par Bodmer et Hoarau. Mais derrière,
Séville a commencé à jouer. Capel à gauche et Perotti à droite ont
fait des misères à l’arrière-garde parisienne et Kanouté ne
s’est pas gêné pour se rappeler au bon souvenir de la Ligue 1 et
démontrer qu’à 33 ans, il est toujours un buteur de
classe. Un centre du premier cité, un autre du second, et
l’ancien Lyonnais remettait les Sévillans à flot d’un joli
doublé.
Heureusement, cette saison le PSG peut compter sur un mec capable
de faire la diff’ à tout moment. Quand Nenê a inscrit le troisième
but juste avant la mi-temps, permettant aux siens de reprendre
l’avantage, la première réflexion que j’ai faite à mon voisin de
tribune a été : « Mais il a le droit d’utiliser sa
main gauche comme ça Nenê ? » Il faut dire que le Brésilien a
encore sorti un gros match, avec en point d’orgue cette frappe
téléguidée dans le petit
filet.
Après le
repos, Hoarau a eu le bon goût de signer lui aussi son doublé et de
redonner un avantage de deux buts à son équipe. Le score en
restera là mais la fin de rencontre exhalera un vrai parfum
européen jusqu’au bout, avec tout ce que ça comporte d’agressivité
notamment. Il s’en faudra même de peu que la rencontre ne
se termine sur un bonne baston générale après quelques coups de
lattes bien sentis sur le terrain.
La faute à un corps arbitral totalement dépassé par les
événements. Franchement, se mettre à cinq pour être aussi
mauvais, c’est du foutage de gueule ! Entre les
fautes grossières non sifflées et les cartons évidents oubliés, ça
a fini par énerver tout le monde et en particulier Perotti et
Jallet, qui se sont bien frictionnés dans le dernier quart d’heure.
Chantome a également eu sa part de tacles bien musclés,
mais ça ne l’a pas empêché de sortir un gros match.
Toujours collé au ballon, une vraie glu le
Chantome ! Le retour dans l’axe de Sakho a également fait
du bien derrière, malgré les deux buts encaissés.
Non vraiment, ce PSG cru 2010-2011 continue d’être
emballant. Et la qualif’ pour les 16e de finale vient
récompenser une équipe généreuse, joueuse et
enthousiaste. Franchement, battre deux fois le 8e
de la Liga (vous savez, ce championnat si supérieur au notre) et
faire deux nuls devant le leader incontesté de la Bundesliga, ça
mérite le respect. Reste maintenant à faire prendre l’air
aux coiffeurs en Ukraine dans quinze jours.
Et à se reconcentrer très vite sur le championnat. Eh ouais, les
gars, le quatrième qui reçoit le troisième du classement :
PSG-Brest c’est LE choc du week-end en Ligue 1. En plus d’être
un savoureux dessert praliné, évidemment.
« Désolé… »«