Les objectifs du PSG et les espoirs de l’OM par Eric Rabesandratana

Centième confrontation entre l’OM et le PSG ce soir. Un choc sans public mais avec tension. D’un côté des Olympiens dans le collimateur de leurs supporters, de l’autre des Parisiens qui doivent prendre trois points, tourner la page du match aller au Parc des Princes, et bien préparer le choc contre Barcelone le 16 février. Les enjeux ne sont plus ceux des années 90 et 2000. Avec une forme de regret pour Eric Rabesandratana, ancien capitaine du PSG devenu consultant pour France Bleu Paris.

« Un Classico, c’est surtout un état d’esprit. On ne peut pas l’aborder comme un autre match, ça c’est sûr ! L’engagement et la détermination sont décuplés lors de ces matches. D’abord, l’environnement, les supporters et les médias font monter la sauce. Ca vous surmotive, ça fait grimper la pression. A mon époque, il y avait un enjeu sportif qui déterminait la suite du championnat. Celui qui gagnait le Classico finissait devant. J’en ai joué sept, et on ne les préparait pas comme un autre match. Les joueurs se chambraient dans les médias. On était quasiment en transe le jour du match tellement on voulait gagner. Et on n’acceptait pas de perdre. Cette époque est révolue et les enjeux ne sont plus les mêmes. La rivalité est moins présente. Ou pas assez, à mon gout. Il n’y a pas beaucoup de jeunes qui ont cette notion. Il y a Kimpembe, Pembele… mais peu ont cette transmission de la rivalité. La domination du PSG sur le championnat a aussi changé la donne. Elle réduit forcément les espoirs marseillais à néant… et cela, ça ne me dérange pas. Pas du tout (rires). Il n’y a pas match entre les deux clubs. Les deux objectifs de Paris : laver l’affront du match aller et prendre trois points pour suivre le rythme de Lyon et Lille. Avec Neymar ? Je ne pense pas qu’il rate ce match. De l’Imodium et ça va aller… » a commenté Eric Rabesandratana sur les ondes ce matin.

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