Lopy : « C’était quelque chose d’exceptionnel pour le club et la ville »

Malgré une belle débauche d’énergie, l’US Orléans n’a pas réussi à se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, le Paris Saint-Germain se montrant réaliste en fin de rencontre, mardi (1-2). Joseph Lopy, auteur de l’égalisation orléanaise, est revenu sur ce match pour L’Équipe

« Après avoir revu quelques images, ils ont quand même bien cherché des solutions, ils ont été présents mais ils n’ont pas eu de coups d’accélérateur. On avait bien fermé le milieu, ils n’ont pas forcément mis l’intensité qu’il fallait mais ils ont quand même cherché des solutions et ils se sont parfois agacés. Il y a une petite déception, il y avait moyen qu’on gère autrement et de les amener aux tirs au but et, qui sait, peut-être que la chance nous aurait souri. Sur le premier but de Cavani, ils ont montré leur classe, et sur le terrain, tu ne peux que dire : ok. Sur le deuxième, c’est un peu moins le cas, il y a forcément un peu amertume en sachant que Diaby passe au milieu de quatre joueurs avec des contres favorables pour lui, mais bon, tu ne peux pas avoir plus de regrets que ça. C’était quelque chose d’exceptionnel pour le club et la ville, explique le milieu de terrain dans les colonnes du journal français. Cavani ? Techniquement, ce n’est pas Neymar ou Mbappé, mais les appels qu’il arrive à faire, sa finesse devant le but, les buts qu’il marque, ça vaut aussi la technique de dribbles de Neymar et la technique de conduite de balle de Mbappé. Sinon, je peux vous dire que sur le terrain, celui qui nous a fatigués le plus, c’est Draxler. Il a le don de se mettre dans des zones où tu es obligé de lâcher le marquage pour aller vers lui et à chaque fois, tous les décalages se font par rapport à sa course. Peut-être n’a-t-il pas accéléré ou fait des passes sorties d’ailleurs, mais ses déplacements, c’était horrible pour nous. Sinon, Marquinhos a mis de l’impact, lui et Thiago Silva ont joué sur leur valeur habituelle.»

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page