Revue de presse PSG : Neymar, OM, Diarra, Motta, moral, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 26 février 2018.

« La blessure à la cheville de Neymar a terni la victoire du PSG et suscite un vent de pessimisme avant la réception du Real le 6 mars, écrit Le Parisien. Juste après le match, Emery s’est montré rassurant. D’autres membres du staff décrivaient eux une cheville gonflée. Il a quitté le Parc, peu avant minuit, avec des béquilles et la cheville bandée direction l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine pour des premiers examens. Mais sa blessure semble indiquer que le staff médical va devoir maintenant observer une période de 48 heures avant de pouvoir procéder à un diagnostic plus poussé. Car de toute façon, dans ce type de traumatisme, le médecin ne peut rien faire tant que l’hématome n’est pas réduit. […] Alors que le Real prie tous les jours pour récupérer Kroos, Modric (genou) et Marcelo (ischio-jambier), le PSG voit lui poindre un premier nuage à l’horizon. »

Hormis le cas Neymar, c’est « bon, bon pour le moral ! », estime Dominique Séverac. Cette fois, c’est une fessée, un cinglant 3-0. Cet OM est resté flasque et raplapla, convaincant en rien. Le match n’a jamais vraiment eu lieu. »

Les notes du Parisien : Areola 6 / Alves 6 / Marquinhos 6 / Thiago Silva 8 / Kurzawa 6 / Lo Celso 5 / Diarra 6,5 / Rabiot 7 / Mbappé 6,5 / Cavani 6 / Neymar 7

Les notes de L’Equipe : Areola 6 / Alves 6 / Marquinhos 6 / Thiago Silva 7 / Kurzawa 7 / Lo Celso 5 / Diarra 7 / Rabiot 6 / Mbappé 6 / Cavani 7 / Neymar 7

« Le PSG a dominé l’OM dans les grandes largeurs hier soir, mais il a perdu Neymarsorti en pleurs, pour une semaine. Au minimum, commente L’Equipe. Les examens passés aujourd’hui en diront un peu plus sur la nature de la blessure. D’ici là, Emery va devoir imaginer des solutions sans sa star. Il a deux matches pour s’y préparer. À huit jours du retour face au Real, le doute envahit Paris. Il faut en être conscient : la saison du PSG s’est peut-être jouée hier à 22h39 dans la froidure du Parc des Princes face à l’OM (3-0). « Si c’est une entorse bénigne, il en a pour 7 à 10 jours, témoigne Alain Simon, l’ancien médecin des Bleus. Si c’est une entorse plus grave, c’est trois semaines. Quand on revoit l’image, on n’a pas le sentiment que la torsion soit extrêmement violente, mais si, comme je l’ai entendu, la cheville a vite gonflé, ce n’est pas bon signe… » Cela pourrait laisser craindre une atteinte ligamentaire. En 2014, ce type d’entorse avait valu une absence d’un mois au Barcelonais. […] Quand on connaît l’importance des appuis et de la première accélération chez l’homme aux 222 M€, cela n’augure rien de bon. »

« Préféré à Thiago Motta, Lassana Diarra a signé un match réussi, juge le quotidien sportif. Il prouvé qu’il était un candidat sérieux pour la réception du Real. […] Avec son expérience, et un peu de vice aussi, il est parvenu à ne prendre un carton jaune qu’en seconde période seulement. Grâce à son sens du placement et de l’anticipation, Lass n’a pas eu besoin d’abuser de ce genre de contact rugueux pour couper les actions adverses, très rares. Thiago Motta, lui aussi, s’est montré à l’aise. En trente minutes, il a montré tout ce qu’il savait (bien) faire : un jeu long toujours précis et des fautes aussi. En l’espace de trente minutes, il a beaucoup touché le ballon – presque autant que Diarra – et imprimé le tempo de son équipe, qui ne jouait plus que par à-coups. »

« Le PSG à qui perd gagne, peut-on lire dans Le Figaro. Les Parisiens ont aligné une 18e victoire en 18 matches sur leur pelouse cette saison, toutes compétitions confondues. Mais ils ont aussi perdu Neymar. Le point noir de la soirée parisienne… Prochain rendez-vous pour les deux équipes ? Même affiche, même stade, mercredi en Coupe de France. »

« Ce Classique promettait de grandes choses, notamment au regard du classement des deux équipes, puisque le premier, le PSG, accueillait le deuxième (l’OM était 3e, ndlr) de Ligue 1, l’OM. Mais l’écart était trop grand pour les Marseillais, battus dans les grandes largeurs par des Parisiens en mode Ligue des Champions », constate Le Dauphiné.

« C’est toujours la même histoire. Celle de supporters marseillais qui, le matin du Clasico, se réveillent avec la pêche, la banane et l’envie d’y croire. Les heures passent, l’espoir demeure, le rêve grandit… jusqu’à ce que la réalité vienne brusquement leur rappeler que le PSG du Qatar et l’OM ne boxent pas du tout dans la même catégorie. C’est triste, mais c’est comme ça, se lamente La Provence1-0, 2-0, 3-0… Pour tout dire, le score ne change rien à l’affaire : quand on n’est pas bon, on n’est pas bon. Hier soir, l’OM n’a absolument rien montré. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page