Luis Enrique : « Il n’y avait pas de problème physique pour Lucas Hernandez »

Victorieux de la Real Sociedad ce mercredi en huitièmes de finale de la Ligue des champions (2-0), le PSG a su montrer un meilleur visage en seconde période, comme l’a rappelé Luis Enrique.

Le PSG a pris une option pour une qualification en quarts de finale de Ligue des champions. Opposé à la Real Sociedad en huitièmes de finale de la compétition, le club parisien l’a emporté sur le score de 2-0 au match aller. Il devra confirmer ce résultat lors de la confrontation retour à Anoeta le 5 mars pour accéder au prochain tour. Mais cette victoire parisienne a été obtenue grâce à une deuxième période de meilleure facture. Lors des 45 premières minutes, les Rouge & Bleu ont grandement souffert face au pressing haut des Basques et ont montré un visage inquiétant. Présent en conférence de presse d’après-match, Luis Enrique a regretté ce premier acte manqué de ses joueurs. Il a aussi confirmé que la non-titularisation de Lucas Hernandez était un choix de sa part, dans des propos rapportés par Le Parisien.

Son ressenti sur la prestation de son équipe

« Il y a eu deux mi-temps très différentes. La Real a été supérieure à nous, elle a eu le ballon, puis les seconds ballons, a effectué un bon pressing. On a perdu beaucoup de ballons. La première période était en faveur de la Real. Le football est capricieux. C’est ce qui est beau. On a changé les choses. On a pressé plus, on est reparti de l’arrière, on a créé des espaces, on a surmonté leur pressing. Le 1-0 est intervenu de manière magnifique, cela nous a donné beaucoup de confiance. On connaissait la Real, un collectif depuis longtemps, avec un très bon entraîneur et une idée de jeu attrayante. »

Pourquoi Lucas Hernandez a débuté sur le banc ?

« Il n’y avait pas de problème physique pour Lucas Hernandez. Je suis entraîneur, j’ai mis les onze que je considérais les meilleurs. Si je devais recommencer, je ferai les mêmes choses. »

Ce qu’il a dit à ses joueurs à la pause

« Je ne me souviens de rien. Les cuisiniers ne donnent jamais leurs secrets. Cela vient d’eux, des joueurs. C’est un jeu. Ce n’est pas grave si l’on perd. Quand les supporters sont venus dimanche au Campus, ils nous ont dit que ce n’était pas grave si on ne gagnait pas la Ligue des champions. Je suis d’accord. Il faut être fidèle à soi-même. C’est ce que je pense. Si on perd, le lendemain, la vie reprend ses droits. On n’a pas joué au début et la première période a été un cauchemar. »

Les raisons de la première période ratée

« Cela vient du niveau de l’adversaire. Le premier ballon a indiqué comment cette mi-temps allait se passer. La seconde mi-temps ne s’est pas passée pareil parce qu’elle n’a pas commencé pareil. C’est la première fois que je vois un adversaire cette saison nettement supérieur à nous pendant 45 minutes. »

Pourquoi avoir redescendu Vitinha en sentinelle en seconde période ?

« C’était l’intention d’avoir plus la balle. Vitinha tient mieux le ballon, il est plus dynamique et permet à Fabian Ruiz de jouer à sa meilleure place. On a gagné de la confiance en seconde période alors que ça se présentait très mal. »

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