Luis Enrique : « Tout le monde se rappelle de la remontada, mais avant cela le PSG avait gagné 4-0 »
Ce dimanche soir (20h45 sur Prime Video), le PSG se déplace sur la pelouse du Montpellier HSC en conclusion de la 26e journée de Ligue 1. Et à la veille de cette rencontre, le coach parisien – Luis Enrique – s’est présenté en conférence de presse d’avant-match. Extraits choisis.
Le quart de finale face au FC Barcelone (PSG TV)
« Je suis heureux, très content de ce retour à la maison. C’est un lieu très spécial pour moi. Ce sont des équipes qui se sont affrontées à plusieurs reprises. »
Affronter son ancien club du FC Barcelone, une préparation plus simple pour lui ?
« Nous avons eu de la chance parce nous retournons en Espagne. Nous les Espagnols, nous aimons beaucoup notre pays. Dans mon cas, je retourne à Barcelone dans une ville où je me sens à merveille et où j’ai fait la plupart de ma carrière. C’est une très bonne nouvelle. Nous savions que la compétition allait nous donner une équipe difficile avec une qualité individuelle de plus haut niveau. Je crois qu’il y a deux parties dans le tirage. Il y a la partie avec nous, l’Atlético de Madrid et Dortmund. On a des chances pour être en finale, mais il faudra le montrer sur le terrain. Et de l’autre il y a le Real Madrid, Arsenal, le Bayern et Manchester City. C’est la partie du carrée la plus difficile pour prévoir ce qui va se passer. De notre côté, les quatre équipes ont des chances. C’est très intéressant dans une compétition comme la Champions League. »
La pression autour du PSG, comment peut-il normaliser cette compétition ?
« Comme je l’ai fait jusqu’à maintenant, je fais passer le même message avant le match pour que nos fans nous aident pendant chaque match. Nous voulons qu’ils vivent cela pendant tout le match et nous on doit continuer avec le même message. »
La victoire 6-1 en 2017, le moment le plus fort de sa carrière ?
« Non, non car cela n’a servi à rien malheureusement. Cette remontada n’a pas servi à gagner une autre Champions League car la Juventus nous sort au tour d’après (3-0, 0-0). Mais il est vrai que c’était un match spécial au Camp Nou mais pas le match le plus important de ma carrière en tant qu’entraîneur. Tout le monde se rappelle de la remontada, mais pour que cela arrive le PSG avait gagné 4-0 au Parc. On me rappelle souvent cette remontada mais quinze jours avant on était entre la vie et la mort et l’entraîneur et le staff étaient les coupables. Et après la remontada, cela avait changé. Mais moi, je me rappelle très bien du 4-0 mais aussi du 6-1. Cela fait partie de l’histoire et je suis très fier de tout ce que j’ai fait dans ma carrière en tant que joueur au Sporting Gijon, Real Madrid et Barcelone. Et en tant qu’entraîneur aussi, je suis très fier. J’aurais pu faire beaucoup mieux mais j’ai donné mon maximum. Maintenant, le présent est un peu capricieux avec ce PSG / Barcelone où je serai sur le banc. Je vais donner ma meilleure version et mon 100% pour que le PSG passe ce tour et tous les autres. »
Ce qu’il manque à Kolo Muani pour qu’il ait plus de temps de jeu
« Kolo Muani a plus de 1.600 minutes de jeu au plus haut niveau pour sa première saison et dans une situation et une compétente qu’il n’a jamais eu. Je suis très content avec lui et je l’aime bien. Il joue à l’intérieur et sur les côtés. Je sais où il doit jouer mais c’est le PSG. Quand il joue, il va donner son maximum et même chose à l’entraînement, et cela va faire grandir ses coéquipiers et lui. Pareil pour Ramos, il a 1.500 minutes. Vous lui donnez 1 minute et il est prêt. Sur le banc, en 15 secondes il est prêt ! C’est ce que veulent les fans : Qu’il soient prêts, qu’ils courent, qu’il se battent, et jouent parce qu’ils le font bien ! »