Donnarumma : « Navas ? Des gens parlent à tort et à travers »

Cet été a été prolifique pour Gianluigi Donnarumma. Vainqueur et meilleur joueur de l’Euro avec l’Italie, il rejoint – libre de tout contrat – le PSG. Depuis le début de la saison, l’ancien milanais alterne dans les buts des Rouge & Bleu avec Keylor Navas. Pour son excellente année 2021, il a reçu le Trophée Yachine, récompensant le meilleur gardien de l’année. Après cette récompense, il s’est largement confié à France Football. Extraits choisis.

Son arrivée au PSG

« Cela faisait un bon bout de temps que le PSG me suivait. C’était presque écrit que je vienne à Paris. Je n’ai eu aucune hésitation. J’ai été séduit par la volonté farouche de me recruter, de me faire sentir qu’il voulait absolument que je rejoigne cette famille. Et, bien sûr, j’ai été séduit par l’ambition du club, cette envie de tout gagner. Je tiens à remercier tout le monde pour l’accueil extraordinaire, les dirigeants, les coéquipiers et le public. Une ville splendide, un grand club et une super équipe : je suis comblé ! J’étais hyper motivé. Mon contrat à peine signé, alors que j’étais encore en vacances, je comptais les jours qui me séparaient de la reprise avec le club. J’étais excité à l’idée de connaître mes coéquipiers, de découvrir ce qui serait désormais ma maison.« 

Keylor Navas

« Avec Keylor, j’entretiens un excellent rapport, il n’y a pas le moindre conflit. Il arrive que des gens parlent à tort et à travers, se mettent à imaginer des situations compliquées. On ne peut rien y faire. Mais ce n’est aucunement la réalité. Nous sommes tous les deux amis et tout se passe très bien entre nous. Keylor et moi sommes unis, à l’image de tout le vestiaire. Vous savez, nous sommes deux garçons très tranquilles et respectueux. Après, c’est sûr qu’au PSG, je me trouve dans une situation nouvelle pour moi (la concurrence avec un autre gardien de premier plan et l’alternance entre titularisations et passages sur le banc), mais je le vis très bien. Cela m’aide à mûrir. Comme de découvrir un nouveau Championnat, qui est clairement monté en puissance. La Ligue 1 est très compétitive. Mais je ne suis pas surpris car, de l’extérieur, j’avais décelé que rien n’y est joué d’avance et qu’elle avait un tel niveau, comme l’ont démontré les Championnats très disputés de ces dernières saisons. Si tu n’es pas à 110 %, tu ne gagnes pas les matches. Si ton adrénaline baisse un peu, tu te retrouves en difficulté.« 

Ses débuts en Champions League

« Avec le Milan, je rêvais de la disputer. C’est la plus grande compétition européenne et j’étais comblé de pouvoir enfin y goûter. Je ne pouvais espérer plus beau baptême du feu (face à Manchester City [2-0], au Parc, le 28 septembre) : un match spectaculaire, face à un grandissime adversaire, une super prestation du PSG. La pression ? Je ne me la suis jamais mise, même à mes débuts, et la gérer est l’un de mes points forts. Je ne me laisse pas submerger par le stress, l’émotion. Bien sûr, c’est normal d’éprouver des choses et je ne fais pas exception. Mais je parviens à ne pas les extérioriser. Sur le terrain, je suis toujours tranquille. Je dois aider mon équipe et, pour cela, il ne faut pas se laisser gagner par la pression extérieure. »

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