Marquinhos : « Quand je vois un joueur triste car il joue moins, je vais vers lui pour l’écouter »

Dans sa nouvelle chronique publiée sur Goal, Marquinhos revient sur l’esprit famille qui règne au PSG. Il explique son rôle et sa volonté d’aller parler avec les coéquipiers qui jouent un peu moins.

« C’est facile de parler avec des joueurs qui jouent. Par contre ceux qui jouent moins, qui ont moins l’opportunité de se montrer, c’est eux qu’il faut aider, à qui il faut parler, pour qu’ils aient un état d’esprit positif pour l’équipe. On a besoin de tout le monde dans une saison, car il y a des blessures, des cartons et la saison est longue. On aura besoin de 20, 22, 23 joueurs. C’est là que quand je vois un joueur triste car il joue moins, je vais vers lui, l’écouter un peu et parfois tu n’as même pas besoin de parler. Il faut faire ce travail pour faire un groupe uni, une famille solide. » 

Auréolé de son statut de vice-capitaine, le Brésilien prend son rôle très à coeur pour essayer de souder tout le groupe parisien : « Au sein de cette ‘famille PSG’, je me trouve bien avec tout le monde. J’essaye de parler avec les Français, les Allemands, les Argentins, et toujours d’aller vers les autres. Certains sont plus dans leur coin, d’autres vont vers les autres. Moi je vais facilement vers mes coéquipiers pour parler, rigoler, mettre de l’ambiance, même quand on est en difficultés… j’ai toujours envie d’être positif avec les autres. C’est une évolution pour moi, car aujourd’hui j’ai l’honneur et le plaisir d’être le troisième capitaine de l’équipe. Je suis arrivé très jeune et je suis content de la façon dont j’ai évolué ici. Ma place a évidemment changé. »

Enfin, sur les deux défaites du mois de décembre, Marquinhos pointe du doigt ce que le groupe doit améliorer pour éviter ces impairs : « Dans les mauvais moments, il y a eu ces deux défaites contre Strasbourg et le Bayern. Après les deux matches, on est restés bien tranquilles, on savait pourquoi on avait perdu ces deux matches, on a beaucoup travaillé à l’entraînement, on a parlé entre nous. Parfois les victoires peuvent cacher des choses que les défaites permettent de mettre en avant. Et on voit comment on peut s’améliorer, ce qu’il faut faire différemment sur le terrain. Ce sont deux accidents qui nous ont bien fait garder les pieds sur terre, qui nous ont obligé à être plus concentrés, à travailler plus. » 

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