La revue de presse PSG : Al-Khelaïfi, Ben Arfa, Di Maria, Neymar…
Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce jeudi 26 octobre 2017.
« Nasser
Al-Khelaïfi s’est envolé hier soir de Berne direction
Paris avec peu de certitudes sur la suite de son parcours
judiciaire, juge Le
Parisien. S’il est ressorti du siège
du MPC avec le statut de prévenu avec lequel il
était entré, le patron du PSG ne sait pas s’il devra
répondre à une nouvelle convocation de la justice suisse.
Le responsable de beIN Media va donc devoir s’armer de patience,
car, comme le précise André Marty, d’habitude, de telles
enquêtes prennent des années et des années, facilement de trois à
cinq ans ».
Hatem Ben Arfa est à la
une de L’Equipe ce
jour. « Il s’est entraîné avec les autres pros du PSG.
Mais il n’intégrera pas le groupe demain : une mise à
l’écart devenue habituelle depuis quelques mois,
accompagnée ces dernières semaines de quelques entraînements avec
l’équipe réserve. Et il va continuer à effectuer ces
allers-retours au moins jusqu’à la décision de la
commission juridique de la Ligue. […] HBA est
en tension permanente. Fabien Onteniente, réalisateur, en
a été témoin le soir de PSG-Barça. « Il faisait genre
tout va bien, mais je le sentais crispé. Là, il a pris un
coca et le verre à pied qu’il tenait s’est brisé dans sa
main. Il ne s’est pas blessé, mais ça m’a bouleversé.
C’était un instant très intense qui révélait toute sa tension
intérieure depuis sa mise au placard. Il n’a rien
dit. » […] Selon les suppositions du clan
Ben Arfa, l’explication pourrait être liée à la discussion
furtive qu’a eue le 8 avril, avec l’émir du Qatar, en
présence d’al-Khelaïfi. « De ce que je sais, Hatem a
dit à l’émir sous forme de boutade : « Je suis content de vous
voir car j’ai plus de mal à parler avec mon président
! », rapporte l’avocat. En interne, le club dément le
rôle de cet épisode avec l’émir. Pour autant, le fameux 8 avril,
Hatem Ben Arfa aurait tout de suite senti le vent tourner. Une
autre source anonyme raconte. Hatem lui dit, en rigolant :
« J’arrive plus facilement à vous parler qu’à joindre
Nasser… lui, j’essaie toute l’année de le contacter et il ne me
répond pas ! » Il l’a dit sur le ton de la rigolade,
mais les Qatariens n’ont pas le même humour que
nous. Pour eux, tu ne dois pas mettre un employé en
porte-à-faux devant son boss. Le président l’a mal pris et
Hatem l’a senti car Nasser lui a fait un regard très
noir. […] Le 5 juillet, Antero Henrique
reçoit Michel Ouazine, agent de HBA, et son avocat dans son bureau.
Il nous dit : « Hatem n’est pas un joueur fait pour le
PSG. Paris, c’est un grand club. Il n’a pas sa place
ici », raconte Bertrand. Puis il
ajoute : « On veut qu’Hatem parte. C’est une décision
du club. » Mais c’est qui, « le
club » ? Emery ? Henrique ? Al-Khelaïfi… ? Ça, on ne le sait
toujours pas… »
« L’absence de Neymar, suspendu, devrait offrir une chance à Angel Di Maria, qui cache de plus en plus mal son spleen actuel, écrit le quotidien au sujet de la rencontre demain face à Nice. Emery est confronté à plusieurs incertitudes. En plus du forfait de Thiago Motta, qui se ressent toujours des douleurs à un genou, l’entraîneur parisien devra gérer les doutes entourant Daniel Alves (cuisse), qui a participé à une partie de l’entraînement hier, et Thomas Meunier (cuisse). L’équipe probable : Areola – D. Alves, Marquinhos Thiago Silva, Kurzawa – Verratti, Rabiot, Draxler – Di Maria, Cavani, Mbappé. »
Enfin, « le cas Neymar sera évoqué cet après-midi par la commission de discipline de la Ligue. L’attaquant du PSG se verra infliger, au minimum, un match de suspension ferme. Hier, le Brésilien a été défendu par Unai Emery qui lui demande aussi d’essayer de mieux se contrôler ».