Analyse CS – Pourquoi le PSG galère dans le jeu ?

Depuis début août, le PSG est sur tous les fronts et enchaîne les rencontres malgré un calendrier dantesque ! Entre la fin de la Copa America, qui a vu cinq joueurs parisiens atteindre la finale dont trois titulaires indiscutables (Marquinhos, Neymar, Messi, Di Maria, Leandro Paredes) et l‘Euro où deux joueurs Rouge & Bleu ont été sacrés (Donnarumma et Verratti avec l’Italie), les trêves internationales à répétition qui nécessitent de nombreux voyages jusqu’à l’autre bout du monde pour jouer deux à trois rencontres en une dizaine de jours… Le club de la capitale manque cruellement de temps et de préparation pour mettre en place un collectif. Alors que Mauricio Pochettino est vivement critiqué pour son jeu pratiqué sur ces trois derniers mois, rappelons simplement que le PSG a joué 14 rencontres officielles en 77 jours, soit une rencontre tous les 5 jours… Sans compter les trêves internationales !

Dans ses conférences de presse, le coach argentin rappelle régulièrement que les joueurs les plus en forme sont ceux qui sont à l’entrainement depuis le premier jour de la reprise (Hakimi, Gueye, Herrera) ou ceux qui sont revenus rapidement (Mbappé). Le calendrier surchargé, lié à la crise du COVID, et les blessures qui peuvent arriver à force de bouger et de jouer sans cesse, ont poussé Mauricio Pochettino a aligné quatorze équipes différentes au coup d’envoi… Et celles-ci comptent à chaque fois au moins deux changements. Par exemple, la défense a connu six visages différents en quatorze sorties. Le milieu de terrain a varié à treize reprises, entre multiples systèmes, nouveaux joueurs et expérimentations… Difficile d’avoir de la continuité dans le jeu alors que le coeur de ta formation change systématiquement. Enfin l’attaque a aussi été modifiée onze fois sur cette même période. La fameuse triplette Messi, Neymar, Mbappé n’a joué que quatre matches ensemble, et le quatuor avec Di Maria qu’à deux reprises.

Le PSG a aussi connu de nombreux systèmes de jeu divers et variés, oscillant entre le 433, 4231, 442, 424 et même la défense à trois au cours de la dernière rencontre de Champions League face à Leipzig. Ce texte n’est pas un plaidoyer pour défendre Mauricio Pochettino et son jeu, qui manque (trop) souvent de relief, mais simplement de remettre en perspective la complexité de mettre en place un collectif cohérent, sans aucune continuité dans les équipes qui peuvent être alignées. Est-ce que le temps, que réclame souvent l’entraineur parisien, pourra faire la différence ? Seul l’avenir nous le dira…

De vôtre côté, êtes-vous d’accord avec ce constat ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires.

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