Ménès : « Le pire, c’est qu’à la fin du match, j’ai vu un Tuchel presque souriant »

Après la défaite 2-1 d’un PSG privé à Leipzig de Neymar, Mbappé, Verratti, Bernat, Draxler et Icardi, ce sont encore les choix et l’avenir de Thomas Tuchel qui vont cristalliser les attentions et faire l’objet de débats. Pierre Ménès se demande si le technicien allemand ne recherche pas quelque part tout cela.

« Marquinhos a une nouvelle fois fait la preuve de son inutilité au milieu. Et surtout, Danilo me semble trop lourd pour être dernier défenseur. Dans l’entrejeu, il aurait le temps de couper les trajectoires, de faire parler son physique et son jeu de tête. Et puis il y aurait Marqui en sécurité derrière lui. Là, dès que le Brésilien se fait passer au milieu, Danilo est livré à lui-même et c’est trop difficile pour lui. Cet inversement de postes est pour moi une faute tactique majeure. Et puis le coaching… Comment tu peux faire entrer Rafinha, le seul élément un peu technique de l’effectif valide, à la 84e minute de jeu ?«  demande Pierre Ménès sur son blog Canal Plus. « Mais le pire, c’est qu’à la fin du match, j’ai vu un Tuchel presque souriant. Je ne comprends pas où il veut en venir, je ne comprends pas ce qu’il cherche, si ce n’est peut-être à se faire virer. […] Je rigolais en lisant les commentaires à la mi-temps, qui disaient en substance que « Paris jouait mieux sans les deux starlettes ». Mais oui, mais bien sûr… On a vu le poids offensif du PSG à partir du moment où Di Maria a plongé, où Sarabia s’est montré égal à lui-même c’est-à-dire fantomatique et où Kean a dû se battre comme un chien seul devant, en faisant d’ailleurs un très bon match avec une passe dé et un péno provoqué. Je pense que dans trois semaines, avec Verratti, Neymar et Mbappé, le PSG montrera un tout autre visage… »

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