Ménès : « Qui sait ce qui serait advenu si Ludogorets avait égalisé »

Il y a eu plusieurs tournants lors du Ludogorets/PSG (1-3). Un d’eux, le penalty non transformé par les Bulgares à 1-2. « Qui sait ce qui serait advenu si Ludogorets avait égalisé », se demande Pierre Ménès qui salue l’efficacité d’Edinson Cavani, attaquant qu’il n’apprécie guère en général.

« On a clairement vu deux PSG hier soir. Le premier, effroyable en première période. Et le second beaucoup plus convaincant après le repos. Il faut dire que pendant le premier acte, les Bulgares du Ludogorets et leur armada de petits dribbleurs brésiliens ont posé pas mal de problèmes aux Parisiens en terme de vivacité, écrit le journaliste sur son blog Canal Plus. On était pourtant revenu au bon vieux 4-3-3 d’antan avec le milieu classique Verratti-Thiago Motta-Matuidi. Après le repos, Paris a appuyé sur l’accélérateur et Cavani a été très efficace. D’abord sur sa spéciale, en coupant au premier poteau un coup-franc de Di Maria, puis en doublant la mise de façon un peu heureuse avec cette reprise cheville-tibia sur un centre en retrait de Lucas. Au final, l’Uruguayen a livré une copie très propre, y compris dans le jeu, avec un ratio occasions/buts enfin digne d’un attaquant de haut niveauCe qui est tout de même un peu inquiétant, c’est qu’à 2-1, il y a eu ce penalty concédé sur une relance pleine axe totalement inutile d’Aurier puis une faute d’antijeu aberrante signée Motta. Heureusement, le péno a été très mal tiré et Areola l’a repoussé. Mais qui sait ce qui serait advenu de la fin de rencontre si le champion de Bulgarie avait égalisé. Paris se serait peut-être fait accrocher, ce qui n’aurait pas été normal face à une équipe de ce niveauLes trois points sont pris, c’est l’essentiel parce que la période n’est pas faste pour le PSG, qui rejoue dès samedi au Parc contre Bordeaux. Un match qui s’annonce sans doute plus compliqué que celui-ci. Mais au moins, hier soir Paris a pu compter sur un avant-centre efficace dans un match qui aurait pu conduire à un mauvais pas. Par les temps qui courent, c’est déjà ça. »

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