Revue de presse PSG : Internationaux, Mbappé, Rabiot, Allegri, Emery…
Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet
du PSG ce mercredi 28 mars 2018.
L’Equipe revient sur la
victoire de l’Equipe de France et sur les prestations des deux
Parisiens titulaires, Kylian Mbappé et Adrien
Rabiot. « La qualité offensive des Bleus leur a
permis de s’imposer en Russie, avec le premier doublé
international de Mbappé, aligné seul en pointe dans le
4-3-3. Les deux joueurs qui ont fait les plus grandes
différences, hier, à Saint-Pétersbourg, Kylian
Mbappé et Paul Pogba, ne sont pas les plus
généreux en efforts pour les autres, et cette attitude n’est jamais
une contagion souhaitable à étendre dans une équipe, ce n’est
jamais une base sur laquelle construire une épopée. Ils ne
sont pas les seuls, juste les symboles d’une définition du talent
qui s’oppose, parfois, à la définition d’une
équipe. »
« Offensivement, cela a à peu près fonctionné, parce que
la Russie a laissé des espaces qui convenaient à la vitesse
de Mbappé, juge le journal français. Il a
fait les plus grosses différences, avec son premier doublé
international (40e, 83e). C’est tout de même une drôle de
performance, pour un attaquant de dix-neuf ans, même s’il doit à
peu près un but et demi au gardien russe, Louniov. Le jeune
Parisien avait déjà manqué une occasion en demi-volée (27e) quand
il a marqué après un bon ballon de Pogba
(40e).[…] Certains de ses joueurs ont
seulement de la personnalité quand ils ont le ballon, et se diluent
dans la difficulté, à l’image de Paul Pogba qui, au moins, aura
largement rempli sa part, offensivement, dans le voisinage un peu
éteint de N’Golo Kanté, pour une fois, et d’Adrien Rabiot,
comme souvent. Le Parisien ne parvient toujours pas à prendre la
dimension du niveau
international« , constate le
quotidien sportif.
Damien Degorre est revenu sur le schéma tactique de l’équipe de
France, le 4-3-3 avec Mbappé en pointe. « Didier
Deschamps a testé mardi un 4-3-3 sans pur avant-centre, d’abord
avec Kylian Mbappé puis avec Antoine Griezmann. Un essai
instructif mais qui a montré quelques limites. Si Kylian
Mbappé s’est offert son premier doublé en équipe de
France, devenant le plus jeune international (19 ans et 3
mois) à réussir cette performance après-guerre, il le doit
davantage à sa qualité d’élimination et à sa frappe (et un peu à
Andreï Louniov, aussi) qu’à son positionnement dans l’axe.
D’ailleurs, ses deux buts concluent des actions initiées
sur un côté, le gauche en l’occurrence : le premier à
la suite d’un service de Paul Pogba (1-0, 40e) ; le second
après l’entrée d’Antoine Griezmann, qui avait contraint le Parisien
à basculer définitivement à gauche du 4-3-3 français (3-1,
83e). Avant d’ouvrir le score, Mbappé traversait une
première période contrastée. Face à un bloc russe assez bas, il
avait du mal à s’engouffrer dans la profondeur et offrir des
solutions à ses partenaires. Seul Paul Pogba et Lucas Hernandez
parvenaient à le trouver, alors que sa relation technique avec
Ousmane Dembélé et Anthony Martial flirtait avec le néant.
Dans cette position de neuf, Mbappé a surtout réalisé des
différences lorsqu’il a dézoné, soit en revenant dans sa moitié de
terrain pour prendre de la vitesse, soit en se décalant à
gauche. »
Le quotidien sportif a donné ses notes pour ce match.
Adrien Rabiot a récolté un 3
« Le Parisien ne s’est pas fait violence,
vraiment, a souvent été battu dans les duels et n’a jamais
outrepassé ses fonctions. Mais même sans prendre
de risques, il a réussi à perdre des ballons dangereux, sur des
passes mal assurées notamment. » Double buteur,
Kylian Mbappé a lui reçu un bon 7.
« Il y a eu du bon avec ce doublé (40e, 83e) qui doit
autant à sa vitesse d’exécution qu’à la faiblesse du
gardien. À chaque fois, c’est en partant d’un côté qu’il a
marqué, alors que dans l’axe, il a offert moins de
solutions. »
L’Equipe a également
fait un point sur les autres internationaux du PSG.
« Daniel Alves, inégal en Russie, s’est montré
cette fois impeccable, brassard de capitaine au bras. Le
latéral a marqué des points, même si son statut de titulaire
n’était pas menacé, vu la faible concurrence à son poste.
Thiago Silva, impérial, a également assuré. Pour
les Parisiens du camp d’en face, en revanche, la soirée n’a pas été
fructueuse. Draxler, hormis sa frappe dans le temps
additionnel, a été aussi transparent que les autres éléments
offensifs de son équipe. Kevin Trapp, qui
devait a priori laisser sa place à Leno à la pause, a finalement
disputé toute la rencontre. Un bon signe ? Pas forcément.
Le gardien du PSG s’est rendu coupable d’une faute de main
sur le but de Gabriel Jesus (37e), et son jeu au
pied en première période n’a pas respiré la sérénité.
Sa place dans les 23 semble moins assurée que
jamais. »
Dans Le
Parisien du jour, Kylian Mbappé
obtient la note de 8. « L’attaquant du PSG était
en jambes. Après une occasion manquée (27e), il ne rate pas
l’opportunité suivante (40e) et signe un exploit personnel sur le
3e but (83e). Averti injustement pour une simulation supposée
(52e). » De son côté Adrien Rabiot obtient un
5. « Le Parisien a mis un certain temps
avant de trouver ses repères dans ce onze de départ expérimental.
Combatif à défaut d’être créatif. »
Le quotidien francilien fait ensuite le point sur le
dossier Massimiliano Allegri.
« L’entourage de l’entraîneur italien dément avoir
été approché par Paris. Même si le manager de la Juve semble bien
avoir été proposé au club parisien. « Nous
n’avons pas eu de contact avec le PSG » explique un
proche. « Massimiliano a un long contrat avec la Juve
(jusqu’en 2020). D’autres clubs sont intéressés. Nous
n’attendons pas vraiment le coup de fil de Paris, et quand il
viendra, il sera sûrement trop tard. » Le
message est clair. Allegri a les cartes en main au sujet de son
avenir, et le PSG doit rapidement se positionner s’il souhaite
l’enrôler. Allegri a le choix. Il peut poursuivre
l’aventure avec la Vieille Dame ou bien répondre aux appels du pied
d’autres grands clubs. Reste qu’en Italie, on évoque le rôle
trouble joué par Alesandro Moggi, voire certains
de ses proches, dans ce dossier. Ancien agent d’Allegri, il
aurait lui-même soufflé le nom de l’Italien au PSG.
« Quoi qu’il en soit, Allegri n’est pas anxieux de savoir ce
qu’il va se passer, poursuit-on dans son entourage. Pour le
moment, il n’est pas près de Paris. Nous lisons les articles au
sujet du PSG, mais nous n’avons aucune preuve de cet intérêt pour
l’instant. »
Enfin, Le
Parisien évoque Unai Emery dans un article,
dont le titre est : Unai Emery va-t-il rebondir
? « En fin de contrat avec le PSG en juin
2018, l’Espagnol ne sait pas encore s’il entraînera un club la
saison prochaine. Son passage de deux saisons à Paris n’a pas
fait grimper sa cote dans le monde du football. Mais ne l’a pas
abaissée non plus. Car le constat est le même qu’avant son
arrivée : Unai Emery est un bon entraîneur, un bon
tacticien, qui éprouve des difficultés au cœur d’un vestiaire
rempli d’ego, ainsi qu’au moment de franchir les obstacles les plus
élevés. Alors, vers quelle carrière se dirige-t-il
? Passionné par son métier, Emery n’est pas du genre à
rester un an au chômage. Il sait toutefois que ses ambitions
devront rester modestes car les portes des très grands clubs sont
closes pour le moment. En Espagne, le bénéfice du doute
lui est toutefois accordé grâce à ses trois succès avec le FC
Séville en Ligue Europa, une compétition qui jouit d’une réelle
considération de l’autre côté des Pyrénées. Problème :
son nom n’est évoqué nulle part de manière
sérieuse. l’Atlético de Madrid ? la piste n’existe
pas aujourd’hui. La fin de saison est encore
longue et les choses peuvent bouger. Un jeu de chaises
musicales pourrait profiter à Emery, qui n’oublie pas
l’étranger. Fatigué par l’environnement parisien et par
les critiques, qu’il a toujours jugées trop sévères, le technicien
souhaite conclure avec les trois trophées à sa portée. Pour amender
son CV avant de l’envoyer. »