Mickeler (DNCG) évoque des pertes proches de 800 M€ en Ligue 1

La crise sanitaire, les huis clos, le trading à la baisse, le fiasco Mediapro… le football français a toutes les raisons d’être dans le rouge. Et il l’est avec des pertes proches de 800 M€ en Ligue 1. C’est l’information donnée par le président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, à lequipe.fr. Celui-ci préconise une réduction de la masse salariale de 30%. De quoi affaiblir encore un football français peu compétitif en Europe. Mais…

« Il y a une urgence d’ici à la fin de saison de façon à éviter les dépôts de bilan. Et une réflexion à mener autour du coût de l’effectif professionnel », commente Mickeler. « Il y a trois catégories de clubs. Un tiers a une trésorerie extrêmement tendue. Pour ceux-là, si les conventions de trésorerie avec les actionnaires venaient à ne pas être respectées, ils seraient en cessation de paiement avant le mois de mai. Un deuxième tiers bénéficie d’une trésorerie de départ solide et se trouve donc dans une situation moins critique. Le dernier tiers s’appuie sur des actionnaires très importants et a donc peu d’inquiétudes pour la saison en cours. […] J’ai le sentiment que l’écosystème a navigué correctement entre mars et juillet. La Ligue a récupéré ses droits, ce qui est bien. Il y a une volonté de s’attaquer au problème de la masse salariale. Les actionnaires font pour l’instant face. Il y a une sorte de résilience. La bonne nouvelle est qu’il y a une prise de conscience des clubs. La moins bonne, c’est que si on n’arrive pas à reconstruire quelque chose de plus équilibré il y aura des faillites. Si elles n’arrivent pas d’ici la fin du mois de mai, elles interviendront au cours de la saison prochaine. »

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