Monchi : « L’offre d’aller à Rome est celle dont je suis le plus proche, mais ce n’est pas la seule »

Annoncé proche, très proche, de la Roma, personne ne sait encore où ira Monchi, l’un des directeurs sportifs les plus convoités du monde. Dans un entretien accordé à El PaisRamón Rodríguez Verdejo (de son vrai nom) a évoqué son avenir, sans dévoiler d’indices supplémentaires.

« C’est une décision à double explication. J’ai passé 29 ans ici, dont 17 en tant que directeur sportif (Monchi a été le gardien de but du FC Séville de 1988 à 1999, ndlr). Je me sens très Sevillista, mais j’avais besoin de prendre l’air et de faire des choses différentes. Maintenant, j’ai des offres, parce que quand vous travaillez dans un club comme Séville, vous êtes valorisés. C’est clair dans ma tête, je vais quitter l’Espagne. L’offre d’aller à Rome est celle dont je suis le plus proche, mais ce n’est pas la seule. Je ne déciderai pas dans l’urgence. Il ne faut jamais se laisser emporter par l’argent, mais par le projet. J’irai là où je pourrai exercer en tant que Monchi. »

Dans cet entretien, Monchi revient également sur ses approches managériales, décryptant sa façon de travailler et de voir les choses : « C’est difficile de formuler des recommandations. Je ne sais pas si je suis un bon manager ou pas. Les gens disent que je suis bon et je ne sais pas si cela est bénéfique ou pas. Je suis vraiment proche des employés, des entraîneurs, et je n’ai appris cela dans aucun master, je l’ai appris par pure logique. Je dis toujours que je prends les mauvaises décisions et que les bonnes sont prises par l’équipe. Je pense que je suis exigeant, je crois en l’initiative de chacun et il faut soutenir les personnes dans leurs actions. Cela s’est bien passé à Séville. Je suis très fier de ce que nous avons réalisé ici, que de l’obscurité est apparu un club, un club qui génère des choses. »

>> Traduction Canal Supporters ©

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page