Le 4-3-3 garant des équilibres au PSG ?

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Trois matches, trois animations, Unai Emery a testé. Et chacun aura remarqué que c’est dans un 4-3-3 avec une sentinelle que le jeu du PSG s’épanouit.

En effet, on voulait voir d’autres systèmes, et on a vu. Alors certes, les hommes sur le terrain n’étaient pas exactement les mêmes. Mais tout de même, la présence ou non de Marco Verratti n’explique pas tout, et certainement pas les déséquilibres d’une équipe boiteuse avec deux milieux de terrain défensifs/relayeurs.

Récapitulons. Après la trêve internationale Paris se rendait chez la lanterne rouge, Metz. Dans un 4-4-2 ou 4-2-4. Draxler était à droite, Neymar à gauche, Mbappé en soutien de Cavani. Score finale 1-5. Un résultat un peu trompeur puisque c’est l’exclusion d’Assou-Ekotto en début de seconde période qui a conditionné la suite. Le tableau d’affichage renseignait alors un 1-1… et les statistiques soulignaient quelques soucis d’équilibre. D’autant plus qu’à la perte de balle, les attaquants ne faisaient qu’insuffisamment les efforts.

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Le mardi suivant, le technicien basque optait à Glasgow pour du sûr, du classique. Le 4-3-3 avec Thiago Motta en sentinelle, assisté de Marco Verratti et d’Adrien Rabiot. On a retrouvé alors un Paris qui impressionne, étouffe son adversaire, donne coup sur coup, ne concède que peu de transitions pour mieux faire exploser sa victime. Avec un Kylian Mbappé placé sur le papier à droite ? La belle affaire. L’attaquant de 18 ans était proche de la surface pour faire les différences. Et c’est l’essentiel.

Dimanche, Marco Verratti était encore (et pour la dernière fois en L1) suspendu. Contre Lyon, deux possibilités. Tenter Giovani Lo Celso dans le même 4-3-3 et mettre Julian Draxler sur le banc, ou intégrer l’international allemand dans le trio dit « MCN ». Pas dans l’animation de Saint-Symphorien de préférence. C’est donc en meneur de jeu que Draxler a eu sa chance. Sans succès.

Voici en résumé le premier constat post trêve international. Et si l’effectif du PSG penche vers l’attaque avec une kyrielle de stars, les premières sorties de la saison donnent du sens au 4-3-3 avec une sentinelle. Est-il compatible avec le management du vestiaire ? Ce système permet-il la gestion des ego ? Unai Emery peut-il préférer un Lo Celso à Draxler, Di Maria, ou Pastore par exemple ? On peut balayer la question d’un oui. Dans la réalité, c’est plus compliqué. Encore plus au mois de septembre. Alors que fera le staff technique ? On peut imaginer une gestion match par match. Une formule chère au footballeur. Mais concrètement, c’est le PSG/Bayern et le onze choisi qui montreront la conviction intime du technicien espagnol. Et on croit savoir à quoi cela aboutira mercredi 27 septembre.

Ce qui n’est pas incompatible avec une présence de plus en plus grande de Giovani Lo Celso dans les semaines à venir. Tout simplement parce que le mérite est un pilier. Et que le jeune argentin le mérite.

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