#BP Dryas ou le PSG « dans une boue de médiocrité depuis maintenant trop longtemps »

Nous vous proposons depuis plusieurs semaines d’être un « Blogueur Parisien » (lire ici), Sébastien alias Dryas nous propose un billet.
Pochettino / Léo… Que ce duo serait beau à voir, qu’il représenterait bien ce club que j’adore, traîné dans une boue de médiocrité depuis maintenant trop longtemps. 
Je vois déjà d’aucun s’emballer en défendant un passé fais de succès en L1: ce dernier est à  mes yeux d’une pauvreté abyssale.
Combien de fois avez-vous rêvé en nous regardant jouer depuis deux ans au moins? Combien de fois avez vous pu vous identifier dans les valeurs guerrières déployées dans notre mythique enceinte sur la même période?
Me concernant trop peu… beaucoup trop peu. Tout au plus certaines individualités ont su me donner de cette parcelle de rêve dont j’ai besoin – et encore certaines étaient mises au placard…
Le curseur de l’identification chez moi depuis de trop long mois se limite à trois lettres: PSG.
Celui qui nous sert de coach, depuis ce qui semble une éternité, a effectué sur moi un travail de sape affolant.
Que j’ai besoin de recommencer à rêver, que j’ai besoin de recommencer à aimer. Que mon amour pour ce club trouve à se dire autrement que dans des matches d’un ennui monstrueux, par d’autres voix qu’un représentant agressif et lâche.
Non je ne veux pas être Barcelone, pas plus qu’untel ou untel.
Je rêve d’un coach qui parle Paris. Qu’il construise sur l’enthousiasme ou la tactique (différenciation de 49%-51% dans les intentions un peu plus pour le spectateur) m’importe peu, mais je veux retrouver une cohérence d’un jeu, une cohérence d’intention.
J’ai envie qu’il incarne notre match sur son banc, nous offrant un nouveau lien à nous supporters, un nouveau vecteur d’identification; en tout cas autre chose que l’image d’un poteau de signalisation agitant vaguement ses mains lors d’un but.
Que lorsqu’il parle je puisse me reconnaître en lui – et je suis pas si difficile, que ce soi Léo ou Kombouaré quand ils parlaient je buvais leurs paroles … cela n’a jamais été le cas avec le sudiste hargneux.
Je veux aussi retrouver un lien avec l’avant, avec l’hier – un coach qui pourra recadrer un joueur qui déclarerait que nous n’avons pas d’histoire.
Un coach qui a défaut de parler le français parle le Paris – avec le traumatisme que je subis serait pas de refus.
Un duo qui diffuse une image cosmopolite, dans laquelle notre ville dans sa pluralité pourrait s’identifier.
Et puis passer d’un choix par défaut à une prise de risque c’est tout de même une promotion non? (Pour moi c’est bien plus – et le risque porterait sur la gestion du vestiaire – Léo saurait guider notre jeune entraîneur.)
Plus sérieusement, tout ces « grands coachs » qui nous ont mis des rebuffades j’aimerais qu’on leur disent dorénavant « merci mais non merci ».
Faire un all-in sur un choix me ferait bien plus bander que ce quémandage auquel nous avons assisté lors de la funeste arrivée du sudiste. J’aimerais qu’on séduise Pochettino en le harcelant tellement que lorsqu’il arrive il déclare comme Javier sur Léo « Il (Nasser) m’appelait tellement que des fois je ne répondais plus »; et qu’au passage on fasse une Leo à son créateur.
Qu’on retrouve de la jeunesse, des sourires, de l’ambition – comme autant de baumes pour panser nos plaies.
Mais au delà de ce  fantasme, que l’erreur de casting – bien trop violente – cesse enfin. Je n’aurais pas de rancœur, juste qu’il parte!
Nasser tu peux me détruire ou me faire rêver. Je compte sur toi.
Sébastien alias Dryas

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