Okocha : « Neymar? Au football américain ou en NBA, personne ne se plaint des salaires »
Invité à parler du Paris Saint-Germain sur le plateau de CNN, Jay-Jay Okocha a défendu son ancien club sur les sommes dépensées cet été pour recruter Neymar et Kylian Mbappé.
« Les prix dépensés par le PSG? Ce n’est pas mon affaire. Ce serait un honneur d’être dans le même vestiaire avec des joueurs comme eux. Je suis jaloux de ces joueurs maintenant… Ce serait dans mon intérêt d’avoir des grands joueurs autour de moi parce que, si vous jouez avec des bons joueurs, votre job devient plus facile. (…) Si vous regardez le football américain ou le basketball, personne ne se plaint des salaires. Les sports doivent être reconnus comme mondiaux et les salaires peuvent refléter ça. C’est un métier difficile. Vous renoncez à votre vie. Vous renoncez à votre jeunesse pour devenir le meilleur joueur que vous pouvez. C’est une carrière très courte donc vous devez faire le maximum pour investir et avoir une vie confortable. »
Sur le transfert de Neymar, le Nigérian estime qu’arriver au PSG ne pouvait être mieux pour le Brésilien : « Il avait une bonne vie à Barcelone avec une bonne équipe. Mais quand il a réalisé qu’il voulait grandir davantage, qu’il voulait devenir sa propre personne, alors il a décidé de partir. Heureusement pour lui, il est arrivé dans une équipe formidable, vraiment ambitieuse, et qui essaye d’atteindre un autre niveau. C’est un transfert parfait pour lui. »
Enfin, sur le « penaltygate » entre Cavani et Neymar, Jay-Jay Okocha n’en fait pas toute une histoire : « C’est un sport d’équipe mais l’égo des joueurs touche certains points. Cavani tirait les penalties mais je pense que c’est négociable. Je vois que c’est une concurrence saine. Ce sera facile d’arranger cela dans le vestiaire. Ce genre de scène peut arriver toutes les semaines. Je mentirais si je disais je n’ai jamais eu de problème avec d’autres joueurs mais à un moment donné il faut marquer son autorité. Comme ça, si vous être bon dans les coups francs, vos coéquipiers vous les laissent. »
