Blanc : « Il reste encore du chemin à parcourir, le plus difficile »
Laurent Blanc était face à la presse ce mardi, veille du huitième de finale retour de Ligue des Champions. Extraits choisis.
Verratti/Matuidi
On aura une réponse avec l’entraînement au sujet de Verratti, on ne sait pas encore s’il sera même dans le groupe. Il faut attendre. Il faut voir s’il peut s’entraîner. On aura peut-être la réponse demain. Antonio Conte est-il venu le voir ? Oui, après l’aller de Chelsea.
Les précédents avec Chelsea ?
Je ne sais pas s’il faut y penser. Chaque match a son histoire. Personne ne sait ce qui se passera. Je pense que ce sera encore plus difficile que l’année dernière. On l’a réalisé une fois, on peut le refaire. On a un avantage. Mais il va surtout falloir imposer son jeu. Il faut avoir la mentalité de la saison dernière. Il faudra réaliser un grand match. Willian danger n°1 ? Plusieurs joueurs permettent à Chelsea de se projeter vers l’avant avec des joueurs rapides. Il faut essayer qu’ils prennent de la vitesse. A l’aller, pendant 25 minutes, on est parvenus à jouer très haut et les bloquer. On ne peut pas le faire pendant 90 minutes. Il ne faudra pas hésiter à jouer dans leur camp, même s’il y a des risques, et couper vite les transitions à la perte de ballon.
L’importance de Zlatan et le PSG
C’est aussi dans le regard des clubs qu’on mesure le parcours. Le projet est jeune mais on sent la différence. On prend très au sérieux le PSG, la considération est plus forte. Le PSG peut remporter la C1, mais s’il faut du temps. La progression a été très rapide avec des joueurs de haut niveau, des investissements lourds. Il reste encore du chemin à parcourir. Pas forcément long. Mais le plus difficile. J’espère que Zlatan et moi en seront. Mais, je suis sûr que le PSG y parviendra.
Diego Costa
Le joueur est très bon, il est en mouvement, il travaille, il marque. J’aime le joueur. On connait l’homme. Il aime le contact, le duel, la provocation. Je dis à mes défenseurs d’être très froids par rapport à ça. Il nous faudra tous nos atouts. Ne pas répondre aux provocations pour rester à 11. On a payé l’année dernière. Si on est dans la maîtrise, on peut faire de grandes choses.
