Périscope, Blanc, Police… Serge Aurier se confie

Serge Aurier a souvent fait la une en 2016, mais pas seulement dans les colonnes sportives. En compagnie de Mouloud Achour, il revient sur l’épisode Périscope.

« Fiotte ? C’était dans la rigolade… C’est un mot mal placé qui n’a pas de vraie importance. Je ne savais même pas ce que c’était Périscope… J’étais en mode délire! De l’homophobie? Non, chacun a sa vie. Ce mot n’est pas méchant. Certains ont fait une affaire autour de ça et c’était trop. J’avais l’impression que je méritais la prison pour avoir dit ce mot, d’être viré du PSG! J’ai pris du recul et je me suis rendu compte que ça pouvait être grave pour des personnes. Je me suis excusé. Le moment le voulait. Je l’ai fait pour mon président. Je sais qu’il me considère comme son fils. Si j’ai encore envie de rester au PSG, c’est pour lui. Autrement, je serais déjà parti, a commenté le latéral sur Clique TV. Avec Laurent Blanc? J’ai eu une discussion. Il a été tranquille. Il a pris du recul. Je me suis excusé. La presse? On est des exemples, on n’a pas le droit à l’erreur. Des choses se disaient par rapport au vestiaire, que des bêtises… »

Plus récemment il y a eu l’affaire du contrôle de police après une sortie de discothèque. « Ils arrivent en sens inverse et ils me disent de circuler. On avance, ils font marche arrière à fond. Ils se mettent sur le côté et nous disent que c’est un contrôle. OK. Après les choses sont envenimées. On sait comment ça se passe. C’était violent, ils m’ont insulté. Ils m’ont brutalisé. Les gens, quand ils ont vu que j’étais en garde à vue, ils ne se sont pas posés la question du pourquoi. Le pire, c’est que le flic derrière il dit que je lui ai mis un coup au thorax… Un coup de coude. Si j’avais voulu le toucher, je lui aurais mis une droite… Lui il me pète la lèvre et le front… Ils m’ont dit de rentrer chez moi, je n’ai pas voulu. Je voulais porter plainte. Après garde à vue, des gens ont témoigné, je n’ai rien à me reprocher, je ne suis pas coupable. 5/6 témoignages confirment ce que je disEt là, je me suis dit que mon histoire avec les journalistes n’est pas finie. Dans la presse, c’était la version que la Police s’est inventée. J’aurais dit « vous ne savez pas qui je suis… ». Ceux qui me connaissent savent que je ne parle pas comme ça! Ce n’est pas mon langage. Ce jour là, quand les renforts sont venus, un agent m’a reconnu. Il a voulu discuter. Je lui ai dit que c’était trop tard, que je n’allais pas laisser cette histoire, c’est la méthode de la BAC. »

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