Ménès : « Au sujet de Ben Arfa, la ficelle est un peu grosse »

Unai Emery entend montrer qu’il est le maître à bord, et il se sert d’Hatem Ben Arfa pour le prouver, estime Pierre Ménès. Parce qu’on ne peut concevoir que quatre fois de suite l’attaquant n’a pas au moins sa place sur le banc du PSG.

« Cette nouvelle mise à l’écart ne risque pas d’atténuer les interrogations sur la gestion de son cas. Alors, bien sûr, on n’est pas à l’entraînement et on ne sait pas exactement ce qu’il s’y passe. Et puis, à défaut de bien connaître Emery, on connaît bien Ben Arfa pour savoir que s’il faut attendre des performances de sa part à l’entraînement pour le voir en match, il n’est pas près de jouer souvent. Maintenant, qu’il ne fasse même pas partie du groupe pour la quatrième fois d’affilée, la ficelle est un peu grosse, estime le journaliste dans sa chronique sur Direct Matin. Comme il le fait avec Jesé, Unai Emery pourrait au moins mettre Ben Arfa sur le banc, quitte à ne pas le faire jouer.(…) Evidemment, c’est une situation qui ne peut pas perdurer (…) Finalement, quel est le bilan sur le terrain d’Hatem Ben Arfa depuis le début de la saison ? Un match à Bastia comme avant-centre, qui n’est pas son poste, ensuite deux rencontres comme remplaçant face à Metz puis à Monaco, et une piètre prestation contre Saint-Etienne avant qu’il ne disparaisse de la circulation. Un peu trop léger pour juger et exclure un joueur si tôt. (…) Il est dans l’intérêt des deux camps que ça fonctionne le mieux possible. Et le plus vite possible. Pour qu’on ne soit pas arrivé, alors que le mois de septembre n’est pas encore terminé, à un point de non-retour. »

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